Sq2 X é L eçox. Disirib. des princip. nerfs,
vertébrale, et pénétré avec elle dans le canal en
formant autour d’elle un plexus qu’on suit très-
haut, et qui probablement entre dans Je crâne avec
l ’artère. Les aütres blets s’unissent à la dernière
paire cervicale et aux deux premières dorsales.
De la concavité, ou du bord supérieur et interne
de ce premier ganglion thorachique, partent
u n , deux ou trois filets qui se portent transversalement
ou obliquement èn en-bas vers les artères
pulmonaires à leur entrée dans le poumon ;
ils s’unissent là au nerf vague pour former les
plexus pulmontiire et cardiaque inférieur.
L e tronc du nerf grand sympathique continue
de descendre dans la poitrine jusqu’au diaphragme,
en formant au dessus de la tête de chaque côte
un ganglion qui reçoit un filet nerveux de chacune
des paires vertébrales $ enfin, il traverse le diaphragme,
en formant un cordon unique qui est
le véritable nerf splanchnique.
Parvenu dans la cavité abdominale , le nerf
splanchnique se porte vers la ligne moyenne au
dessous de l’estomac; il se divise souvent là en
deux cordons qui se réunissent ensuite. De cette
sorte d’anneau nerveux sort un tronc principal,
ou quatre à cinq filets qui se Réunissant entre eux
auprès de l ’artère céliaque forment un ganglion
souvent de figure sémi-lunaire. Des bords de ce
ganglion partent beaucoup de filets qui enveloppent
les artères stomachiques, splénique et hépatique,
et qui tiennent lieu du plexus solaire. D’autre*
Art. X V I. D u n e r f grand, sympathique. 2q3
filets enveloppent l ’artère rénale, autour de laquelle
ils forment aussi un plexus.
Le tronc du nerf grand sympathique continue
de descendre dans la cavité abdominale sur les
parties latérales du corps des vertèbres. Chacun
de ces ganglions est à peu près de forme qua-
drangulaire alongée. Des deux angles supérieurs,
l’un reçoit la continuation du tronc, l ’autre la
paire vertébrale. Des deux inférieurs , l ’interne
donne une branche qui va se porter sur l ’aorte et
concourir à quelques-uns des plexus qui entourent
chacune des artères qui en proviennent; l ’autre
produit la continuation du tronc.
Au reste le nerf grand sympathique se comporte,
à ce qu’il paroît, dans tous les mammifères comme
dans l’homme ; il produit les mêmes plexus, avec
quelques différences dans le nombre des filets et
dans les figures que forment les ganglions ; mais
ces dispositions sont même sujètes à varier.
C. Dans les oiseaux.
Le nerf grand sympathique a beaucoup de rapports
avec celui des mammifères. Il entre dans
le crâne par la .même ouverture que celle par
laquelle sortent le nerf vague et le glosso-pha-
ryngien ; il s’unit aussi avec la cinquième et la
sixième paire. Le premier ganglion, ou celui qui
tient lieu de cervical supérieur, est de forme
lenticulaire ; il est situé immédiatement sous le crâne ;
il communique presqu’aussitôl avec la neuvième
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