autres amas pour les autres branches du nerf
acoustique.
Nous avons décrit l’origine de ce pages l 46,
17 2 , et son trajet jusqu’à l’oreille, pages 229 et
â3o. L a fossette inférieure, par laquelle il pénètre
presque tout entier, est ovale; son grand
diamètre est transverse. En avant est un enfoncement
particulier qui correspond à la base de l’axe
conique du limaçon : il est percé d’une infinité de
petits trous disposés en spirale, et qui donnent dans
les trous de cette cavité. Dans la partie postérieure
de cette fossette, sont d’autres amas de pareils petits
trous, mais disposés en rond : un de ces amas conduit
dans le vestibule ; deux autres dans des canaux demi-
circulaires. Il y en a un quatrième situé, comme
nous venons de le dire, dans la fossette supexieure.
Ces petits trous donnent dans des canaux qui se
subdivisent encore beaucoup en traversant les parois
osseuses, de manière que le nerf arrive dans le
labyrinthe, dans un degré de division inexprimable.
Ceux de ces canaux qui entrent dans le
limaçon, après avoir suivi les parois de son axe,
pénètrent, selon Scarpa, dans l’épaisseur de sa
cloison osseuse , et s’ouvrent au bord libre de cette
cloison.
Le nerf acoustique, une fois renfermé dans le
canal auditif interne , paroi t comme tordu sur lui-
même ; et ses filets , qui commencent à devenir
manifestes, décrivent une spirale oblique.
Es ne tardent pas à se diviser en quatre faisceaux,
dont un répond au commencement du canal
seIni - circulaire supérieur et de l ’externe ; un à
celui du postérieur, et un troisième au milieu du
vestibule ; le quatrième, qui est la continuation
du tronc, achève de se tordre en spirale pour
suivre la série des petits trous qui donnent dans
le limaçon ; il remplit de ses filets tous les tubes
dont ces petits trous sont les orifices, et se distribue
ainsi dans cette partie du labyrinthe, pour
se terminer dans la partie membraneuse de la
cloison. Ces filets ont entre eux de nombreuses
anastomoses le long de l’axe pyramidal.
Quant aux trois autres faisceaux, le*premier,
qui est le plus grand, ayant pénétré dans le ve&».
tibule osseux par un des petits cribles dont nous
avons parlé , se divise en deux petites parties
qui se rendent aux ampoules des deux canaux
serai-circulaires dont il est voisin.
Le second se rend, sans se diviser, dans l ’ampoule
du canal postérieur. Les filamens de ces
deux faisceaux se terminent dans ces ampoules
en s’y étalant en éventail, et en y formant une
espèce de cloison. Les canaux ne reçoivent de
nerf dans aucune autre de leurs parties.
Le troisième faisceau est situé entre les deux
précédens ; il se rend dans le vestibule membraneux,
et se distribue sur sa paroi interne par un
réseau aussi mou que compliqué.
C’est ici le lieu de décrire le trajet du n e r f
fa cial au travers de l’oreille. Nous ayons vu l’ori-
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