a8o X e L eçon, Distrih. des princip . nerfs.
il produit une irradiation de filets musculaires *
I un d eux, très - remarquable , se porte sous la
peau en suivant la veine saphène : pu peut le
suivre jusque sur le pied.
Le nerf sous - pubien passe aussi par le trou
ovale avec le tendon du muscle obturateur interne.
II se distribue, aux; muscles de la cuisse.
L e nerf sciatique est aussi produit par les paires
sacrées ; il reçoit ordinairement des filets anasto-
mcliques des paires ,caudales. Il n’offre au reste
aucune. différence essentielle d’avec l ’homme,
C. D a ns les oiseaux.
L e nerf obturateur provient aussi du plexus
forme,par les paires lombaires. Il passe par le
trou sous-pubien avec le tendon de l ’obturateur
interne, et se divise aussitôt après sa sortie du bassin
en un grand nombre de rameaux qui se terminent
dans les muscles qui enveloppent l ’os de la cuisse,
et principalement dans ceux qui entourent son
articulation et dans les muscles adducteurs.
Le fém o ra l est évidemment formé par les trois
dernier es paires des nerfs lombaires qui forment
un plexus au dessus du bassin, et duquel se détache
le nerf obturateur. Parvenu dans l’aine, le
nerf crural se partage en trois branches principales,
lesquelles se divisent et se subdivisent dans les différons
muscles de la face anterieure et interne de
la cuisse : beaucoup se terminent à la peau, sur
laquelle on les suit très-facilement.
A rt. X V . Des nerfs du memb. abdom. 281
Le nerf sciatique est produit dans les oiseaux
principalement par les quatre paires pelviennes
supérieures; il se porte vers l’échancrure ischia-*
tique du bassin, derrière la cavité cotyloïde. Sorti
du bassin, il se divise en deux portions principales :
l’une postérieure , qui est un faisceau composé de
sept à huit branches qui se perdent dans les muscles
fessiers et adducteurs de la cuisse; l’autre portion
est un cordon simple, très-gros , qui paroît être
le tronc du nerf. Il suit la direction du fémur ;
donne quelques branches grêles qui se portent dans
les muscles fléchisseurs de la jambe. Arrivé vers
la partie moyenne et postérieure de l’os de la
cuisse , le tronc se divise en deux : l’u n , qui est
le plus rapproché des os et qui paroît être le poplité
externe ; l’autre, qui est le plus gros et qui tient
lieu du tibial.
Ce dernier, arrivé à la hauteur du jarret , se
divise en deux branches. L a plus grosse des deux
se partage en six ou sept rameaux destinés au:jc
muscles de la partie postérieure de la jambe et
principalement aux jumeaux et au solaire; l’autre
branche continue de se porter derrière les os de
la jambe. Arrivée sous le talon, elle passe dans
une coulisse, et continue de se porter dessous les
os du métatarse ; parvenue vers leur extrémité
digitale, elle se partage en quatre, ou trois , ou
deux portions, selon le nombre des doigts de
l’oiseau. Ces filets se portent sur le bord péronier
de chacun des doigts,