traitant des enveloppes. Ils sortent du canal ver*
tébral par deux trous distincts dont est percée la
dure-mère au devant des trous in vertébraux. Ils
se réunissent ensuite en formant un ganglion qui
produit les nerfs vertébraux, que nous décrirons
dans la leçon suivante. J
Vaisseaux de la moelle épinière.
Les artères de la moelle épinière sont nombreuses.
Les vertébrales lui en fournissent deux : l’une
antérieure , et l’autre postérieure, qu’on désigne
sous les noms de spinales. Elles se distribuent dans
l ’épaisseur de la pie-mère , et plusieurs filets pénètrent
dans la substance médullaire même. Les
autres artères proviennent des cervicales, des intercostales,
des lombaires, des sacrées et des coc-
cigiennes ; elles entrent dans le canal par les trous
qui donnent sortie aux nerfs , et elles communiquent
avec les autres et entre elles par un grand
nombre de fines anastomoses.
Les veines de la moelle épinière sont aussi fort
nombreuses. Leurs plus petites ramifications rampent
dans l ’épaisseur de la pie-mère, et elles se
dégorgent dans deux sinus longitudinaux de la dure-
mère qui revet le canal vertébral. Ces deux sinus
s’unissent par des veines de communications transversales
qui répondent à chacune des vertèbres.
L a première de ces branches communicantes se
dégorge dans les fosses jugulaires ; les autres dégorgent:
savoir, les cervicales dans la veine vertébrale
; les dorsales , dans les veines intercostales;
enfin, les lombaires et les sacrées, dans les veines
du même nom.
Enveloppes de la moelle épinière.
Nous avons vu , à l’article des enveloppes du
cerveau, que les membranes de ce viscère se prolongent
dans le canal vertébral, et recouvrent la
moelle épinière. Le tout est contenu dans ce canal
osseux formé par les vertèbres, dont le nombre
et les articulations varient beaucoup , ainsi que
nous l’avons déjà vu dans la troisième leçon en
traitant des os de l’épine. Nous avons omis là les
conformations qui tiennent à la sortie des nerfs :
nous allons en parler ici.
L a partie annulaire de chaque vertèbre a , de
chaque côté, une échancrure située à la partie inférieure
dans celles des lombes et dans les inférieures
du dos. Elle est commune aux deux bords
des vertèbres adjacentes dans les premières dorsales
et dans les .cervicales. Il n’y a qu’un simple
trou dans Vodontoïde ou deuxième cervicale.
Telle est l ’issue des nerfs dans la plupart des
mammifères et des oiseaux, et même dans le crocodile.
Cependant quelques quadrupèdes, comme
le ch eval, ont des trous au lieu d’échancrures.
Dans les poissons, comme les parties annulaires