supérieure située dans le bas et sur le devant de la
fosse temporale ; elle donne toujours entrée à deux
canaux, dont l ’un va dans le nez, et l’autre au
palais. Ce dernier est quelquefois très - court $ il
a souvent deux ou treis ouvertures palatines; il
est presque horizontal dans les cétacés.
Il n’y en pas dans les oiseaux; mais on le retrouve
dans les reptiles sous la forme d’un simple
trou percé dans l’os palatin, et non d’un canal.
N E U V I È M E L E Ç O N .
JDu cerveau des animaux vertébrés.
A R T I C L E P R E M I E R .
De Vorganisation du système nerveux en.
général.
L e s nerfs et le tronc commun auquel ils aboutissent
tous , c’est-à-dire la moelle de l’épine et
l’encéphale, sont l’organe commun et intérieur
des sensations et de la volonté.
Quelque action que les corps extérieurs exercent
sur le nôtre, nous n’en avons le sentiment qu’au-
tant que les nerfs qui se terminent à la partie
qui reçoit cette action , remontent librement jusqu’à
la moelle de l ’épine et par suite au cerveau.
Si on lie ces nerfs, ou qu’on les coupe, toutes
les parties auxquelles ils se rendent deviennent
insensibles, quelque voisine que soit du cerveau
la ligature ou la section.
Ainsi, si on lie ou qu’on coupe la 'moelle elle-
même dans le cou, tout le corps devient paralytique
et insensible , quoique les viscères puissent
conserver quelque temps leurs mouvemens , à