V IIIe Leçon. Ostèologie de la tête.
frontal , ainsi que le morse. Le lamentin n’a qu’un
seul pariétal, et la caisse du temporal est séparée
du corps de l’os.
Dans les cétacés, les pariétaux se soudent de
très-bonne heure avec l’occipital et les temporaux ,
de manière que ces cinq os n’en font qu’un seul.
L ’os de l’oreille est tou jours séparé, et n’est maintenu
rapproché contre le crâne que par des parties
molles. L e sphénoïde demeure plus long - temps
distinct, et même il reste divisé en plusieurs pièces.
2°. Connexions des os du crâne des mammifè
re s ..
Parmi les quadrumanes, le crâne de Y orang-
outang approche beaucoup de celui de l’homme
pour la forme ; il en diffère cependant par la connexion
des os., En effet, l’aile temporale du sphénoïde
est extrêmement étroite 5 elle ne s’étend pas
jusqu’au pariétal, et elle ne touche au frontal que
par son extrémité la plus supérieure, en sorte
que le temporal s’articule en partie avec le frontal.
L a suture temporale est dentelée et les bords de
l ’os ne se recouvrent point en biseau. Dans le jocfco,
l ’os sphénoïde ne touche par cette portion de son
aile temporale, ni le frontal, ni le pariétal; mais
l’os temporal s’articule immédiatement avec celui
de la pommçtte, par sa partie écailleuse.
Dans les m a n d rills , les cynocéphales, les
magots et les guenons, la connexion est la même
que dans Y orang-outang.
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Dans les sapajous, l’os frontal ne touche point
I l’aile temporale du sphénoïde, en sorte que le
I pariétal s’articule avec l’os de la pommette. Dans
1 les alouates, les connexions sont les mêmes que
I dans l’homme.
Les connexions des os du crâne entre eux sont
I les mêmes chez tous les carnassiers que dans
1 l ’homme.
Dans tous les rongeurs le sphénoïde ne s’arti-
I cuîe qu’avec le frontal et le temporal, sans toucher
1 au pariétal. Son étendue dans la fosse orbitaire et
K temporale est très-bornée.
Dans les tatous, les pangolins et les paresseux,
I on retrouve les mêmes connexions que dans les ron-
I geurs; mais dans les fourmiliers , l’os pariétal se
s porte sous le crâne et s’unit dans une assez grande
K étendue avec le sphénoïde, à la partie postérieure
I de la fosse terpporale et orbitaire.
Dans Y éléphant, les os du crâne se soudent de
! très - bonne heure , et ne forment qu’une seule
I pièce : l ’os de l’oreille est toujours distinct et sé-
ï paré du temporal.
Dans le cochon, le ta p ir , le rhinocéros et
ËYhippopotame, le sphénoïde ne s’unit point au
1 pariétal, et .ses grandes ailes n’occupent qu’un très-
I petit espace dans la fosse orbitaire et temporale.
SLes ailes orbitaires, paroissent peu au dehors,
quoiqu elles aient plus d’étendue que les grandes
\ ailes. L ’os de l’oreille, qui est fort distinct, est
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