On pourroit' alors déterminer le foyer des rayons
parallèles, et on sauroit à quelle distance l’ani~
mal distingue le plus facilement les objets ; et en
ajoutant à ces points principaux ce que nous dirons
dans la suite des moyens qu’ont les diverses classes
de changer la figure de leur oeil, on détermine-
roit les limites de leur faculté visuelle.
Nous n’avons que d’une manière incomplète
et peu sûre les dimensions que je viens de demander.
En voici cependant un tableau, tiré de
Petit, de Monro et*de nos propres observations.
N O M S .
O
8 g. * 3 % o
H a y o n '
de la courbure antérieure
du cristallin.
r>
g* g
H n O- > *
CO -o 0
^ 0 3,1 g Z
0cx.
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e x 2 »
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A x e
du cristallin.
l
a.
0
1É ;£ >
. 'g x
^ M
H o m m e . . . o ,© 17 0 ,0 1 6 0 ,0 1 2 o ,o o 3 0,o o 45
.
0 ,0 14
j C h i e n . . . . 0 ,0 1 4 0 ,0 1 2 o,qo5 0 ,0 0 8
CO0
00
i B oe u f . . . . . 0,025 0 ,0 2 1 0 ,0 0 6 0 ,0 1 4 0 ,0 17
M o u t o n . . . .............. .............. ...... 0 0 4 K, 0 ,0 1 0 : 0 ,0 12
j C h e v a l . . . .
0 ,0 0 9 0 , 1 1 6
0 ,0 19
L a p i n . . . . 0 ,0 1 4 ■ 0 ,0 1 4
0 ,0 1 1
M a r s o u in d e
i , 5 . . . •••••• 0 ,0 1 6 0 ,0 1 4 0 ,0 1 2
D i n d o n . . . . .............. 0 ,0 1 2 009 o ,o o 5
H ib o u . . . . 0 ,0 1 4 0 ,0 1 6 .............. 0 ,0 1 2
S a u m o n d e o ,5
B r o c h e t d e
o ,65. . . . ..............
008
0 ,0 1 0
004
0 ,0 0 9
0 ,0 0 4 5
0 ,0 0 8
; ——■
A rt. IV. D e la sclérotique. 585
On n’a presque rien sur le pouvoir réfringent
des trois humeurs. Pour calculer celui d’un cristallin
dont on connoît bien les courbures, il fau-
droif mesurer à quelle distance il rassemble les
rayons parallèles. Selon Monro, pour un cristallin
de boeuf, dont le rayon de la courbure antérieure
etoit de — de pouces , et celui de la postérieure
4b > f ° y er etoit à de pouce derrière la face
postérieure ; et pour un cristallin de morue, dont les
courbures sont de H et de et demi, le foyer étoit
à £ seulement dans l’air, et à £ dans l’eau,- mais
il ne donne point l’épaisseur de ces cristallins, et
il n’explique point de quelle mesure il s’est servi.
a r t i c l e I V.
De la première tunique de l ’oeil 3 ou de la
sclérotique.
L a sclérotique enveloppe tout le globe de l ’oeil,
à l’exception de la partie antérieure, ou elle laissé
un grand vuide que ferme la cornée.
C’est la sclérotique qui détermine la figure dfe
l’oeil : d’après cela, elle n’a pu être absolument
molle et flexible que dans les animaux dont l ’oeil
est à peu près globuleux, c’est-à-dire dans l’homme
et les quadrupèdes, parce que cette figure s’obtient
d elle - même par la résistance à peu près
uniforme des fluides contenus dans l’oeil à la pression
e ses tuniques j njais dans tous les animaux où
2 B b