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 les  trigles ;  mais  dans  la  plupart  des  autres  ces  
 fosses  ne  sont  osseuses  qu’en  partie  et  sont  complétées  
 par  des  membranes. 
 2°,  Fosses  orbitaires. 
 a.  Tous les singes ont les orbites dirigés en avant  
 comme  l’homme,  et  même  l’angle  que  font  leurs  
 axes  est  plus  petit.  L a   forme  de  ces  cavités,  les  
 os qui les  entourent,  ne  présentent  point  de différence  
 ; mais la  figure de  ses  bords varie.  L e jo ch o   
 les  a  comme  l ’homme.  U o ran g  -  outang  et  les  
 sapajous  les  ont  d’un  ovale  uniforme,  plus  haut  
 que  large.  Dans  les  guenons,  l’arcade  supérieure  
 est moins  courbe  que  le  reste,  ce  qui produit un  
 angle  marqué  du  cote  du  nez  :  leurs  fosses  sont  
 plus larges  que  hautes.  Cette différence  est  encore  
 plus  grande  dans  les magots. 
 L ’angle que  forment les axes  des orbites  s’agrandit  
 toujours  dans  les  autres  animaux,  ainsi  que  
 nous l’avons déjà remarqué.  Les bords de ces  fosses  
 sont  à  peu  près  ronds  dans  les  carnassiers,  les  
 rongeurs,  les  édentés  et  les  pachydermes  ;  mais  
 il  y   a  toujours  en  arrière  un  arc  qui  n’est  point  
 fermé  par  les  os :  il  n’y   a  même  point  de  cloison  
 entre  l’orbite  et  la  fosse  temporale.  Nous  avons  
 déjà  indiqué,  à l ’article  de  la  face,  les  différences  
 qui  existent  dans  le  nombre  et l’espèce  des  os  qui  
 contribuent  à  former  cette  fosse. 
 Les  ruminans  et les solipedes  ont  un orbite  rond 
 dont  le  bord est  complet ; mais  il n’est point séparé  
 de  la  fosse  temporale- par  une  cloison. 
 L a   voûte  de  l ’orbite  des  cétacés  est  demi-circulaire  
 :  leurs  deux  axes  sont  en  ligne  droite  :  il  
 n’y   a  point  du  tout  de  plancher. 
 b.  Les  fosses  orbitaires  des  oiseaux  sont  semblables  
 aux impressions  qu’auroient  produites deux  
 doigts,  en serrant  le crâne dans un état de mollesse.  
 Elles  n’ont  point  de  plancher  osseux  en  dessous.  
 La,  lame  qui  les  sépare  n’est  quelquefois  ossifiée  
 qu’en  partie.  L ’espace  membraneux  est  même  
 très-large  dans  quelques  espèces  ;  mais  il  n’y   a  
 rien  de  constant  à  cet  égard. 
 c.  Les  fosses  orbitaires  des  reptiles  ne  sont  
 jamais  séparées de  la  fosse  teriiporale par une cloison  
 , mais  seulement par  une  branche  osseuse  qui  
 encore  n’est  complète  que  dans  les  lézards  et  les  
 tortues,  et  qui ne  l’est point dans  les  grenouilles ,   
 les  salamandres  et  les  serpens. 
 L e   p lan   des  bords  de  l ’orbite  est  la té ra l  dan s  
 le s  tortues ,  le s  serpens,  le   caméléon :  i l  est  p lu s   
 Ou  moins  d ir ig é   Vers  le   ciel  dans  le   crocodile ,  
 les  salamandres  et  les  grenouilles. 
 Sa  figure  varie  de  la  circulaire  à  la  triangulaire. 
 Le  plancher n’est  jamais  complet : ou  il manque  
 entièrement;  ou  il  est  percé  d’un très-grand  trou :  
 il  en  est  de  même  de  la  cloison. 
 d.  L a   fosse  orbitaire  des  poissons  varie  beau-  
 coup  par  sa  figure,  sa  direction  et  la  composition 
 F   a