solides qui maintiennent l’oesophage attaché à lape
au du dos.
Outre le nerf récurrent dont nous venons ds
parler, il sort du ganglion frontal postérieur plusieurs
filets pour les- muscles de l’ oesophage , et
deux pour le second gangliçn f r o n t a l , duquel
partent encore plusieurs filamens pour l ’oesophage
et sur-tout un tres-remarquable , qui, par son renflement
presque subit, constitue le troisième gan~
glion fro n ta l qui fournil encore plusieurs filets à
l’oesophage.
L a seconde paire de nerfs du cerveau paroît
principalement destinée à l ’antenne,, quoiqu’elle
fournisse à plusieurs autres parties voisines.
La troisième paire se termine spécialement dans
ï antenne et dans les muscles qui la meuvent.
L a quatrième paire est propre’ à l ’oeil de chaque
côté,' elle suit la bronche qui s’y rend, et • se
partage en six branches qui pénétrent dans chacun
des six yeux qui, par leur réunion, forment
celui de la chcniile.
L a cinquième se porte urv peu en arrière, où
elle se partage en deux branches : l ’une, postérieure
, pour les muscles adducteurs de la mâchoire
; l ’autre, antérieure, qui se perd dans les
membranes qui recouvrent les écailles du front.
L a sixième et la septième paire se réunissent
pour former un ganglion , duquel partent beaucoup
de filets pour l’oesophage et ses muscles»
Enfin, la dernière paire du cerveau se perd
entièrement sur une bronche.
Mais, outre ces nerfs produits par le premier
ganglion nerveux, il en naît plusieurs autres que
nous ne ferons qu’indiquer. D’abord on voit qu’il
produit beaucoup de filamens pour le canal dorsal j
ensuite un filet assez long qui se termine sur les
bronches entre le second et le troisième ganglion;
enfin, un anneau nerveux’ qui embrasse l’oesophage
en dessous, comme une sangle , en lui
donnant beaucoup de filets.
Le second ganglion est intimement uni avec le
troisième, et n’en est distingué que par un étranglement.
Les nerfs qui provienent de la partie antérieure
paroissent produits par le premier ganglion,
comme ceux qui sont produits par la partie
postérieure semblent naître du troisième.
Outre les deux filets qui font le collier autour
de l ’oesophage, et qui unissent le premier gan-
ghon avec le second, celui-ci a quatre paires de
nerfs très-distincts.
La plus antérieure se dirige en devant jusqu’à la
bouche; mais dans son trajet elle se partage en
deux branches : l’une, qui se termine danslalangue
et dans les parties voisines ; l’autre qui se porte sur
les parties latérales, où elle se subdivise pour
donner des filets à la mandibule, à la mâchoire,
a la levre supérieure en communiquant avec le
premier ganglion et avec le second du front.
La seconde paire se porte à la mâchoire; mais