huppes , les kakatoès , les hérons, etc. Nous
allons les faire connoître dans l’o ie , oiseau sur
lequel il est très-facile de les disséquer.
Le peaussier du ventre s’attache sur la septième
et la huitième cotes par deux digitations charnue«
comme le grand dentelé ; il est large, applati et
se dirige obliquement en devant et en haut vers
l’articulation scapulaire de l’os du bras. Arrivé
au dessus de la tête articulaire, il s’insère à la
peau.
Il y a aussi sur la partie latérale externe de
chacun des muscles grands pectoraux quelques
fibres charnues. Dans l’épaisseur de la. peau, elles
se confondent immédiatement au dessus de l’aisselle
avec le tendon du grand pectoral.
Immédiatement au dessus de la partie large et
plane de l’os pelvien entre les deux iléons, on
remarque sur la peau deux petits plans charnus,
dont les fibres courtes et comme mammelonées
agissent sur les plumes de cette partie et les redressent.
On voit aussi le long de la peau du col des
bandes longitudinales de fibres musculaires qui
meuvent cette partie ils forment deux plans
distincts, sur-tout sur les côtés.
Dans les grenouilles, il n’y a point de muscle
peaussier du corps, parce que la peau ne lui est
point adhérente; mais on trouve sous la gorge
des fibres qui s’attachent au pourtour de la mâchoire
A r t . III. Du pannicule charnu. £ 7 1
et qui s’insèrent au tissu cellulaire qui unit la
peau à l’origine de la poitrine.
Dans les tortues, le peaussier du col est très-
visible , et il semble formé de deux parties ; il
est étendu depuis et dans toute la concavité de
la mâchoire inférieure jusqu’au bas du col a la partie
antérieure du plastron. Une ligne médiane cellulaire
le réunit avec celui de l’autre côté; il prend
naissance sur les apophyses transverses des vertèbres
cervicales. Etendu sur tous les muscles du
col, il leur sert comme de sangle. Dans sa partie
inférieure, il est percé par le sterno-mastoïdien
qui, comme nous l ’avons d it , vient des parties
latérales du plastron.
Lorsque l’on a enlevé la peau des poissons
épineux, tels que la carpe, on trouve des fibres
musculaires qui lui sont intimement adhérentes.
Elles sont divisées en deux portions par une ligne
longitudinale qui indique la situation de la colonne
vertébrale. On y voit des inscriptions tendineuses
qui tiennent à la peau ; elles décrivent des courbes
dont la convexité regarde la queue. Voilà les
seules parties qu’on puisse regarder comme les
muscles peaussiers des poissons.
Dans les animaux non vertébrés, à corps mou,
il n’y a , pour ainsi dire, que des muscles peaussiers;
ou du moins le plus grand nombre des muscles
sont attachés à cette partie : mais comme ils servent
aussi à la locomotion, nous les avons fait connoître
en décrivant les organes du mouvement»