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partie moyenne est très-mince r et dont le pourtour
beaucoup plus épais est plus éleve. Aux dif-
férens points de ce pourtour s attachent plusieurs
muscles accessoires.
Du coté de la tête, ou à la pointe antérieure
de royale, on en voit deux paires : l’une s’attache
dans la ligne moyenne et s’insère sur les os du
nez ; l’autre, plus extérieure , semble confondre
ses fibres entre les orbiculaires externes, et s’insère
en avant sur les parties latérales du nez et
sur les os incisifs.
A l ’ e x trém ité p os té rieu re d e l ’o v a le s’ attache
u n e au t re p a ire de musc le s la rg e s et de forme
p y r am id a le , q u i se continuent aussi a v e c le s fibres
O rb iculaires e x te rn e s : le u r pointe tendineuse s’ins
è re a u x p a r t ie s la té ra le s de la q u e u e , v e r s son
e x t rém ité .
Il y a encore quelques autres muscles situes
sous la peau du côté du ventre, ou plus profondément
sous le grand muscle orbiculaire.
L ’animal écorché, et supposé vu par le ventre,
on y distingue au premier apperçu trois portions
charnues.
L a première est située sous la gorge, et correspond
au peaussier du col ; elle vient de l’origine
de la poitrine sous la peau, et va s’insérer
sur les parties latérales de la tête vers les oreilles..
Celle d’un côté s’unit à l ’autre par une intersection
médiane ou ligne graisseuse.
L a seconde vient de la ligne moyenne du
sternum, et se porte obliquement en s’épaississant
et diminuant de largeur au dessus des épaules
pour aller se joindre au bord du grand muscle
orbiculaire.
La troisième' portion ventrale est encore plus
mince que les deux autres; elle est étendue sur toute
la surface de l ’abdomen ; elle vient du pourtour
de l’anus, des parties latérales de la queue, de
l’origine des cuisses. Arrivée sur les côtes, elle
se partage en deux portions : l’une interne, plus
large, se glisse sous l ’aisselle , et s’insère à la
partie supérieure interne de l’os du bras; l’autre
externe, se prolonge sur les parties latérales pour
s’unir au grand peaussier orbiculaire vers le col.
Tels sont les muscles que l’on apperçoit à la
couche superficielle; il y en a quelques autres
encore qui en sont des appendices et qui se trouvent
■ couchés sous ceux du dos.
L ’un vient de la tête, ou il est attache sur le
bord postérieur du conduit auditif de l’un et de
l’autre côté ; il se perd en arrière dans l’épaisseur
R de la pointe antérieure de l’orbiculaire.
Un autre petit trousseau charnu vient des dernières
apophyses cervicales en se perdant dans le
muscle peaussier du dos.
Enfin, au dessous de ce grand peaussier orbi-
I culaire du dos, on remarque des fibres transversales
qui forment un plan très-minpe, dont les
1' antérieures s’ attachent à la partie supérieure in-
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