sur l ’artère aorte , en s’unissant avec ceux du côté
opposé.
On voit évidemment la continuation du nerf grand
sympathique jusque sur les dernières vertèbres delà
queue. 11 est tres-facile de les suivre dans le
cygne.
D. Dans les reptiles.
Nous n ayons pu étudier le nerf grand sympa-
thique que dans ]a tortue bourbeuse $ mais il n’est
bien distinct que dans l ’intérieur de la carapace.
Il y a bien une disposition analogue à celle du
premier ganglion cervical ; cependant le nerf vague
lui est tellement adhérent qu’on ne peut l ’en séparer.
Sur le col nous n’avons vu aucun filet qu’on
puisse regarder comme le tronc du nerf.
On voit très-bien sur le péritoine et sur le corps
des vertèbi es des ganglions nerveux qui sont manifestement
produits par le grand intercostal.
Les ganglions sont absolument semblables à ceux
des oiseaux ; ils ont deux filets supérieurs et deux inférieurs
qui passent sous l’apophyse transverse de
la vertèbre qui s’unit à la carapace. Du bord interne
de chacun d eux part un nerf splanchnique
qui va former des plexus autour de chacune des
artères que produit l’aorte 3 il en part un aussi
qui concourt à la formation du plexus pulmonaire.
On suit très-bien ce nerf jusque sur les parties
latérales des premières vertèbres de la queue.
E. Dans les poissons.
On retrouve aussi le nerf grand sympathique 3
mais il est extrêmement grêle. C’est un simple filet
nerveux qui se trouve situé de l ’un et de l ’autre
côté de 1^ colonne vertébrale dans la cavité abdominale.
On reconnoît manifestement qu’il fournit
des filets au péritoine, et que ces filets se prolongent
autour des artères qui se perdent sur les
intestins. On voit aussi qu’il y a des filets de communication
pour chacune des paires vertébrales;
mais il n’y a point de ganglions sensibles au point
où s’opère cette union.
L e nerf grand intercostal paroît entrer dans le
crâne | par le canal dont est percée la première
vertèbre : il suit là les vaisseaux sanguins.