ensuite dans ceux de rivage, et qu’au contraire
les perroquets et les oiseaux de proie sont ceux
chez lesquels cette inégalité est la plus grande.
D. Dans les reptiles.
L a forme générale de la cavité du crâne des
reptiles est oblongue, presque d’une égale largeur,
seulement un peu rétrécie entre les oreilles. La
tortue a une espèce de selle turcique dont les quatre
apophyses clinoïdes sont dirigées en avant. L a fosse
sphénoïdale est un peu enfoncée dans les serpens;
mais elle n’a pas d’apophyses clinoïdes : c’est un
enfoncement sémi-lunaire dont le plan est oblique
de devant en arrière.
L a fosse basilaire est plus basse que les autres
dans le crocodile et quelques tortues.
E. Dans les poissons.
Nous n’avons également que fort peu de choses
à dire sur l’intérieur du crâne des poissons. Comme
leur cerveau ne remplit pas exactement la cavité,
celle-ci n’est pas modélée sur les éminences de ce
viscère, et les différens enfoncemens qu’on*y remarque
ne sont point séparés par des arêtes vives.
L a base en est presque généralement plane à l’exception
d’un enfoncement qui se trouve dans quelques
espèces, et qui correspond, p a r la place qu’il occupe,
à la fosse basilaire , mais qui est destine a
contenir tout le cerveau.
L e crâne des poissons osseux s’élargit entre les
oreilles au lieu de s’y rétrécir, parce que ces or-
aanes sont contenus dans la même cavité que le cerveau.
C’est le contraire dans les chondroptéri-
giens.
A R T I C L E I V.
Des trous de la base du crâne.
A. Dans l ’homme.
L a base du crâne est pèrcée d’un assez grand
nombre de trous qui donnent passage aux nerfs et
aux vaisseaux. Les uns communiquent avec la face 5
les autres s’ouvrent dans la partie située en arrière.
Le plus considérable de ces derniers est le grand
trou occipital, qui donne passage à la moelle alon-
gée et aux vaisseaux qui l’accompagnent. Il est situé
au fond de la fosse cérébelleuse , immédiatement au
bas et en arrière de la fosse basilaire dans l’os occipital.
Son contour est ovale. Son plus grand diamètre
est de devant en arrière. Sous la partie antérieure
de chacun de ses bords latéraux , est une
des proéminences par lesquelles la tele s’articule
avec la colonne vertébrale , et qu’on nomme les
condyles occipitaux. Dans l’épaisseur de chacun de
ces condyles , est percé un petit canal qui se porte
de dedans en dehors, et un peu en avant et en
haut, et oui donne issue aux nerfs de la neuvième
paire. C’est le trou condylien antérieur qui donne
passage au nerf grand hypoglosse. Un peu plus en