6°. Des parties insensibles dans les animaux
sans vertèbres.
Il nous reste très-peu de chose à dire sur ces
parties, puisque, dans ces animaux, la peau que
nous ayons déjà décrite est dure et insensible dans
le plus grand nombre.
Dans l ’article second de la deuxième leçon,
nous ayons fait connoître la manière dont la coquille
se développe. Nous ayons donne de meme dans
celle-ci, à l’article de la peau, quelques apperçus
sur la couleur de ce test calcaire dans les mollusques
et les crustacés.
L a substance cornée, qui sert d os et de peau
au plus grand nombre des insectes parfaits , a été
aussi décrite : il ne nous reste donc a traiter ici
que des poils.
Ces parties paroissent être une continuité de
l ’épiderme, car ils tombent avec la surpeau dans
la mue; et il en paroît d’autres aussitôt, qui sont
même plus longs que les premiers.
Les écailles des ailes et du corps, dans les lépidoptères
et quelques autres ordres d’insectes,
sont de petites plaques cornées, colorées d i v e r sement,
implantées sur la peau, et se recouvrait
comme lés tuiles d’un toit.
Les plumes des ptèrophores, de quelques papillons
et hespéries à queue ne sont que des
proiongemens ou des laciniures des ailes, gai nie
de poils longs sur les côtés.
Beaucoup d’animaux de la classe des vers ont
îe corps revêtu de faisceaux de poils , tantôt
roides et rétractiles , servant comme de pattes,
tels*que nous les avons décrits dans les néréides,
les amphinomes, les lombrics, etc. Dans 1’aphrodite
, outre les poils roides qui servent à la progression
, il y en a une infinité d’autres , longs
et flexibles, couleur d’aigue-marine changeante,
avec un reflet métallique, et une espèce d’étoupe
ou de feutre qui recouvre les branchies, et au
travers duquel l’eau se tamise.
Nous renvoyons à l’article V III de la V Ie. leçon
pour les parties insensibles des zoophytes.
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