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4. Le quatrième rameau passe entre les deux
muscles ptérygoïdiens auxquels il donne quelques
petits filets ; puis se portant au dehors du muscle
buccinateur , il se divise en un grand nombre de
filets, dont les uns se portent dans ce muscle,
ainsi que dans ceux des lèvres en général, et les
autres s’unissent au nerf facial.
5. Le cinquième rameau est un des plus petits;
il se porte dans le muscle ptérygoïdien interne
et dans ceux du voile du palais.
6. Le sixième rameau paroît être le tronc du
nerf lui-même : aussi lui conserve-1 - on le nom
de nerf maxillaire inférieur proprement dit.
Il se glisse entre les deux muscles ptérygoïdiens
et se dirige vers le canal dentaire de la mâchoire
inférieure ; mais avant d’y pénétrer, il donne
quelques filets dans les muscles mylohyoïdien et
digastrique et dans les glandes sous - maxillaires.
Lorsqu’il est entré dans le canal, il se distribue
dans les racines de chacune des dents, et se continue
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en un filet qui sort par le trou mentonier,
et qui se divise dans les muscles de la lèvre inférieure
en s’anastomosant un peu avee les filets
du nerf facial.
rj. Le septième rameau est destiné à la langue;
il se porte avec le précédent entre les muscles
ptérygoïdiens. Il reçoit là un petit filet qui provient
du nerf facial, et qui a été nommé la corde
du tympan : il se dirige vers la langue. Arrivé
vers l ’origine du muscle stilo-glosse, au dessus de
la glande maxillaire, il produit quelques filets qui
souvent se réunissent et forment un petit ganglion
duquel partent des filets qui percent cette glande,
après quoi le nerf se glisse entre le muscle hyo-
slosse et la glande située au dessous de la langue.
Il pénètre dans l’épaisseur de cet organe, et se
distribue dans sa substance dans les muscles qui
y aboutissent et dans la peau qui la recouvre.
8. Enfin le huitième rameau est celui qui est
le plus postérieur : il naît souvent de deux racines
entre lesquelles passe une petite artère. Le tronc
unique passe derrière le condyle de la mâchoire
au devant du conduit auditif; il donne beaucoup
de filets qui se portent sur les parties voisines. Il
se subdivise en une grande quantité de filets dont
beaucoup s’unissent au nerf facial sur la partie
externe du muscle temporal : ce qui lui a fait donner
le nom de temporal superficiel.
B. Dans les mammifères.
Nous avons indiqué la disposition de cette branche
dans les mammifères à sa sortie du crâne par le
trou ovale. Elle fournit, presquè aussitôt après
sa séparation, un rameau assez gros, qui se porte
dans les glandes parotide et maxillaire. Il s’en
sépare ensuite deux autres : l’un interne, qui se
divise et qui se perd par plusieurs filets dans
l’épaisseur des muscles et dans la substance même
de la langue ; l’autre externe , qui donne beaucoup
de ramifications aux muscles ptérygoïdiens ,
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