la partie de l’os du palais qui s’articule avec lé
corps du sphénoïde ; il donne en partie dans le
nez, et sert en partie d’orifice à un petit conduit
qui descend entre l ’os palatin et l’apophyse pté-
rygoïde, et finit par s’ouvrir vers l’angle postérieur
de la voûte du palais par un trou qu’on nomme
g u s ta tif f ou gustatif postérieur. Il laisse passer
«ne petite branche du nerf de la cinquième pair©
vers son rameau maxillaire supérieur.
Il y a encore dans cette même voûte du palais,
dans sa suture moyenne, immédiatement derrière
les dents incisives, un trou impair nommé incisif.
C’est par ce trou que passent des rameaux du
nerf maxillaire supérieur.
Enfin, sur le devant de la fa ce , sous l’orbite 9
on apperçoit un trou nommé sous-orbitaire, qui
sert d’issue à un petit canal creusé sous le plancher
de l’orbite, par lequel passe la terminaison du
nerf maxillaire supérieur. On en remarque aussi
un beaucoup plus petit au dessus de l’orbite, qui
n’est quelquefois qu’une échancrure, et qu’on
nomme trou surcilie r, par lequel passe la branche
frontale du nerf ophthalmique,
B. Dans les animaux.
Nous allons maintenant considérer les principaux
trous de la face, et les suivre d'ans toutes
les classes d’animaux.
Nous renvoyons le canal lacrymal à l’article
des yeux.
i*. Fente sphèno-maxillaire.
L a fente sphéno-maxillaire des singes est beaucoup
plus courte, à proportion, que celle de
l’homme. Elle se réduit a un simple trou dans
quelques sapajous ; elle est entièrement fermee
dans Valouate ; elle est remplacée en partie par
un trou du crâne situé derrière l’orbite à l’endroit
le plus profond de la fosse zygomatique, et probablement
aussi par un assez grand trou rond percé
dans l ’os de la pommette.
Dans tous les animaux qui n’ont pas de elpison
entre l’orbite et la fosse temporale, il n’y a point
de fente sphéno - temporale : ainsi elle n’existe
ni dans les mammifères différons des quadrumanes,
ni dans aucun© autre classe.
2°. Trous orbitaires internes.
Les trbus orbitaires internes, antérieur et postérieur,
sont très-petits dans les singes. Le dernier
manque même souvent : il est percé dans 1 os
frontal.
Dans les carnivores, le frou anterieur est très-
grand et se trouve placé à la partie inférieure de
l’orbite dans l’os maxillaire. Le trou postérieur
se termine dans le crâne par une ouverture placée
en arrière et au dessus de la lame criblee.
Dans les rongeurs, le trou antérieur est comme
dans les carnassiers 5 le postérieur est plus petit,
situé absolument en arrière de la lame criblee.
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