mètre des canaux , ils sont suspendus dans cet
espace par des "Vaisseaux et de la cellulosité. Le
canal vertical antérieur n’a pas même une telle
Colonne, et le sac qui est fort petit n’a point de
creux sur le plancher, pour s’y enfoncer.
Dans la baudroye , les colonnes cartilagineuses
deviennent plus larges , et se rapprochent davantage
des parois du crâne j dans les poissons osseux,
cela augmente encore , au point que les canaux
sémi-circulaires ont tous une portion plus ou moins
considérable de leur longueur , engagée dans des
canaux ossèux. L e canal postérieur et l ’horizontal,
y sont toujours plus engagés que l’antérieur.
Celui-ci n’a qu’un mince pilier osseux dans Van-
g u ille , le brochet s le rou g e t, le maquereau/il
n’a même qu’un sillon dans la dorée , et quelques
jugulaires ; il a un canal osseux un peu moins
couit dans la morue, la carpe ; les deux aubes
sont presque entièrement enfoncés dans les os/
Dans le saumon, la c a rp e , le sac est ordinairement
enfoncé dans un creux de la base du crâne;
plus ce sac est séparé du sinus ou vestibule , plus
la fossette quile reçoit devient profonde : c’est ce
qu’on voit dans la morue , mais sur-tout dans la
‘carpe , le ha reng, où ce sac est étroitement enve-
ïopé dans un antre osseux, qui n’a d’issue que
celle par où passe le canal étroit qui joint le sac
au sinus.
Dans tops ces poissons osseux , le sinus , et les
extrémités des canaux sont libres dans la cavité
Art. III. D u labyrinthe osseux. 471
du crâne $ et les nerfs n’ont pas besoin de percer
les os pour y arriver.
U esturgeon commence à avoir, son oreille plus
séparée de la cavité qui contient le cerveau. Ses
trois canaux sont tous engagés dans les cartilages
par toute leur longueur ; les canaux cartilagineux
qui les reçoivent sont un peu plus larges qu’eux.
Le sac , auquel ils aboutissent, est appliqué de
très près contre la paroi du crâne , et il y a entre
lui et cette cavité une membrane très-épaisse ,
attachée par plusieurs productions ligamenteuses,
et percée de plusieurs trous pour laisser passer
les nerfs.
B. Dans les chondroptérigiens ,
Ou poissons à branchies fixes , tels que les raies
eïlessquales, le labyrinthe membraneux tout entier
est renfermé dans une cavité particulière , creusée
dans l’épaisseur des os du crâne, à côté et en
arrière de celle qui contient le cerveau, et ne
communiquant avec celle-ci que par les trous qui
donnent passage aux nerfs.
Cette cavité semble moulée sur le labyrinthe membraneux,
lui - même / elle est formée comme lui
de trois canaux , et d’un antre auquel ils aboutissent
; mais toutes ces parties sont bien plus
larges que celles qu’elles contiennent, et ces dernières
n’adhèrent point à leurs parois y sont suspendues
au milieu d’elles par les vaisseaux, les
nerfs et la cellulosité. Cette largeur du labyrinthe
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