
 
        
         
		cercle;  elle  ne  fait  aucune  saillie  en  dehors  ou  
 en  dessous  du  crâne.  Ses  parois  sont  très-inégales. 
   Celle  qxd  est  vis - à - vis  du  tympan  présente  
 une  saillie  en  dos  d’âne,  qui  monte  obliquement  
 d’avant en  arrière,  et  qu’on nomme promontoire. 
   La   fenêtre  ovale  est  au  dessus.  Son  
 grand  diamètre  est  transŸerse  et  presque  double  
 du  petit ;  elle  regarde  directement  le  tympan.  La  
 fenêtre  ronde  est  au  dessous  du  promontoire;  elle  
 regarde  en  arrière  et  un  peu  en  dessous.  L ’une  
 et  l ’autre  est  un  peu  enfoncée.  Il  y   a  dans  la  
 caisse  quelques  creux  légers  ,  que  l’on  pourroit  
 comparer  aux  cellules  des oiseaux , mais  qui  n’en  
 seroient  qu’un  très-foible  vestige  :  ils  ne  sont  pas  
 les  mêmes  dans  tous  les  individus.  Il  y   en  a  un  
 au  dessus  et  en  avant  de  la  fenêtre  ovale,  et  un  
 autre en  arrière  de  la ronde.  Celui-ci  communique  
 dans  les  adultes  avec  les  cellules  qui  se  développent  
 à un  certain  âge  dans  l’intérieur  de  l’apophyse  
 mastoïde du temporal. L a  trompe d’Eustaclie  
 commence  à  la partie  antérieure  et  inférieure  de  
 la  caisse  par  un  trou  presque  rond;  elle  forme  
 un  canal  osseux,  qui  va  en  bas  et  en  dedans  
 jusque  vers  la  pointe  du  rocher, où  il  est  le  plus  
 étroit;  il  s’y  ouvre  dans  un  autre  canal  cartilagineux  
 qui  va,  en  s’élargissant,  se  terminer  dans  
 l ’arrière-bouche, près de l’apophyse ptérygoïde interne, 
   et  par  conséquent  près  de  l’orifice  postérieur  
 de la narine  du  même  côté,  par  un pavillon  
 évasé,  bordé  d’un  bourrelet  saillant. 
 i°.  Exté rieur de la  caisse dans les mammifères. 
 Dans  les  singes,  les  guenons ,  les  magots,  le  
 rocher  ne  fait guères plus  de  saillie  au-dessous  du  
 crâne  que  dans  l ’homme ;  et la  caisse  reste  cachée  
 dans  le  rocher ;  l’apophyse  mastoïde  devient très-  
 petite ,  ou  même  nulle ,  mais  les  cellules mastoïdiennes  
 s’étendent  davantage  dans  le  reste  de  
 l’os  temporal. 
 Dans  les  autres mammifères ,  à  commencer par  
 les  sapajous  ,  la  caisse  s’agrandit  considérablement  
 ,  et  forme  sous  le  crâne  une  protubérance  
 très-forte. 
 Cette protubérance  est  ovale,  et  son  grand  axe  
 est longitudinal dans  les  sapajous ,  les blaireaux ,  
 les civettes ,  les martres. 
 Elle est  un peu  plus  arrondie ,  et  son grand axe  
 rentre  obliquement en  dedans dans  les  chiens •, les  
 chats  ,  les  coatis. 
 Elle  est  presque  ronde  dans  les  liè v r e s ,  les  
 castors. 
 Elle  est  demi - sphérique  dans  les  roussettes ,  
 les  pangolins. 
 Elle  est plus  ou  moins  anguleuse  dans  les  rumi-  
 nans ,  le  ca b ia i,  le paresseux ,  Vhippopotame ,  
 Y éléphant  ,  le  rhinocéros. 
 Elle  est  plane  et  touche  celle  de  l ’autre  côté,  
 en sorte  que  le  crâne  paroît  lisse  en  dessous  dans  
 la  taupe. 
 Dans  les fo u rm ilie r s ,  le plancher  des  narines., 
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