Elle marelle ail dessus de cette trompe et s’étend
dans toute la largeur dé la basé du crâne ; elle
se réunit à celle de l’autre côté sous l ’endroit oit
est la glande pituitaire : ainsi les deux caisses
de Y effraye communiquent ensemble par deux
endroits différens. L e cornet analogue au limaçon
est entouré par cette troisième cavité.
Cette énorme étendue des cavités attenantes à
la caisse n’existe à ce point que dans la seule
effraye. Dans les autres hibous et chouettes,
elles sont déjà un peu moindres y et elles diminuent
de plus en plus jusqu’au casoar et a 1 autruche y
oui sont de tous les oiseaux ceux qui les/ ont les
plus petites. L ’ engoulevent, comme oiseau nocturne
, et ayant besoin d’une ouïe délicate, les a
aussi fort grandes. Les oiseaux de proie diurnes,
et les gallinacés ont la première et la troisième
en forme de boyau conique et étroit, et sans communication
d’un côté de la tete a l ’autre. L a seconde
ou celle d’entre les canaux sémi-circulaires,
est plus grande dans les oiseaux de proie diurnes
que dans les chouettes, parce qu’elle se porte en
dehors derrière le bord postérieur de la caisse,
*Ces cavités sont généralement petites dans les
palmipèdes et - les oiseaux de rivage ; elles pa-
roissent manquer tout-cà-fait à plusieurs perroquets,
dont le crâne a son épaisseur uniformément remplie
d’un diploé très-lâche; mais, en revanche, leur
caisse même a en arrière une concavité plus corn
sidérable que celle des autres oiseaux.
La trompe cl’Eustache est entièrement osseuse
dans les oiseaux. C’est un canal conique qui commence
à la partie antérieure et inférieure de la
caisse par une large ouverture, et qui marche
sous la troisième des cavités décrites ci - dessus ,
dont il n’est séparé que par une lame mince; il
se porte obliquement en dedans, en se rétrécissant
toujours , et aboutit a une petite ouverture
très-près de la ligne moyenne , et par conséquent
aussi très - près de l’ouverture de la trompe de
l’autre côté. Ces deux ouvertures répondent au
palais, à quelque distance en arrière des narines
internes.
Les deux fenêtres par lesquelles le labyrinthe
des oiseaux communique avec leur caisse, sont
situées l ’une au dessus de l ’autre dans un enfoncement
qui est vis-à-vis la membrane du tympan.
Une traverse osseuse mince les sépare. L a fenêtre
dite o va le , c’est-à-dire celle qui donne dans le
vestibule , est au dessus de la ronde qui donne
dans le limaçon ; mais toutes deux sont vraiment
de forme ovale. La fenêtre ronde est la plus grande,
et souvent de beaucoup,
C. Dans les mammifères,
La caisse présente des différences très-remarquables
de grandeur, de forme, de composition
de distribution intérieure.
Dans F homme, la caisse est une cavité presque
hémisphérique, dont le tympan seroit le grand
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