II est attaché, comme nous l ’avons vu, sur l’apophyse
malaire. Sa face externe présente quatre
bords. Premièrement, celui par lequel il s’attache à
cette apophyse , et qui forme une suture oblique
sur le devant de la face et sous l ’oeil ;■ secondement,
celui par lequel il achève avec le frontal
et le maxillaire de compléter le cadre antérieur de
1 orbite. Il se joint dans cette partie au frontal
par une apophyse montante , qui correspond à
l ’apophyse orbitaire interne de ce dernier os.
Derrière cette apophyse est une lame qui se porte
un peu en dedans et en arrière pour s’unir à
1 aile orbitaire du sphénoïde, et compléter avec
cet os la paroi externe de l’orbite. Enlin, les deux
autres bords de l ’os jugal sont séparés par une
apophyse, appelée zygomatique, qui s’attache à
une autre que l’os temporal envoie en avant, et
forme avec elle une espèce d’anse de chaque côté
d e là tête, appelée zygoma^ arcade zygomatique
ou jugale. L ’apophyse zygomatique de l’os temporal
naît un peu au dessus et en' avant du conduit
auditif externe par une double ligne saillante,
et forme à ellè seule près des deux tiers de l ’arcade
jugale. C’est sous sa base qu’est creusée Ja
fossette glénoide qui sert à l’articulation de la mâchoire
inférieure , dont nous n’allons dire qu’un
mot pour compléter la description des os qui composent
la face, nous réservant de la décrire plus
en détail en traitant de la mastication.
Sa courbure est à peu près la même que celle
du bord alvéolaire de l’os sus-maxillaire. Sa surface
se continue dans les hommes blancs avec celle
de la mâchoire' supérieure ; mais dans les nègres,
|ces deux surfaces font par devant un angle de 70'
Ses parties latérales se prolongent plus en arrière
ets’élèvent vers l’arcade zygomatique. Cette branche
montante est à peu près quarrée ; son bord supérieur
est fortement ectiancre : a*l’angle postérieur
est le condyle qui sert a l’articulation; l’antérieur,
nommé apophyse coronoïde, est applati et pointu ;
elle donne attache aux muscles qui servent à la
mastication.
s B. Dans les mammifères. .
I C’est principalement de la forme et de l’étendue
des os maxillaires que dépendent celles de la
face.
| Les quadrupèdes ont en outre , de plus que
l ’homme, deux os appelés inter-maxillaires, incisifs
ou labiaux, situés à l’extrémité du museau
entre les maxillaires : ils portent les dents incisives,
jpette différence des quadrupèdes d’avec l ’homme
n est pas au fond très-considérable ; car la suture
qui sépare ces 03 d’avec les maxillaires existe aussi
pans les foetus humains, et elle s’oblitère d’assez
ponne heure dans quelques quadrupèdes. Le sque-
fète du jocho du Muséum , quoiqu’assez jeune ,
F en 0*fre point de trace; mais elle est très-distincte
dans celui de Y orang-outang.
; La face des singes ne diffère pas, au reste, do