après il se divise en deux. L ’un, grêle, passe dans
l ’échancrure pratiquée entre la fourchette et la
clavieule , et paroît s’épanouir là sur la capsule
articulaire de l ’humérus après avoir fourni des
filamens nombreux aux muscles qui l ’entourent.
Ce nerf pourroit être regardé comme l’analogue
de Varticulaire dans l ’homme. L e tronc du nerf
lui-même, qui tient évidemment lieu du médian,
parvenu à la hauteur dè l’articulation de l’humérus
avec l’omoplate, donne des filets aux muscles en-
vironnans. Lorsqu’il est arrivé à la face palmaire
de l ’avant-bras , il se partage en trois rameaux,
dont deux sur le bord cubital s’enfoncent profondément
dans les muscles; le troisième, beaucoup
plus gros, suit le bord radial de l’avant - bras;
arrivé à la base du pouce, il se porte à la paume
de la main et envoie des filets à chacun des doigts.
L a septième paire cervicale, s’unit, comme nous
l ’avons dit à la sixième, à la partie postérieure
de l’omoplate, pour former le nerf médian et
l’articulaire : ainsi nous ne reviendrons pas sur
sa description.
L a première paire dorsale se perd dans des
muscles de l’épaule et ne suit pas du tout le bras.
Le plexus brachial du lézard diffère un peu
de celui de la tortue : il est formé par les deux
paires dorsales et par les deux dernières cervicales.
L ’avant-dernière cervical© ne fournit qu’une de
ses branches au plexus, l’autre se porte sur le col.
Dans la grenouille, les nerfs qui doivent se
distribuer au bras proviennent d’un très-gros cordon
qui sort entre la seconde et la troisième vertèbre.
C’est le plus gros cordon nerveux de tout le corps ;
il reçoit peu après un filet nerveux de la paire
suivante avec lequel il s’unit intimement. Ce cordon
se dirige vers l’aisselle ; il s’en détache une branche
qui va au dessus de l’épaule et qui se perd dans les
muscles de cette partie. L e tronc continue de se porter
vers le bras. Bientôt après ifse bifurque ; mais ,
outre les deux rameaux principaux qu’il forme,
il s’en détache quelques filets qui se rendent aux
muscles extenseurs de l ’avant-bras et à la capsule
articulaire de la tête de l’humérus.
Dés deux cordons nerveux, l’un se porte au devant
de l’os du bras et représente le nerf médian ; il
s’en détache quelques filets pour les muscles et la
peau. Arrivé au pli de l ’avant-bras, le nerf plonge
dans l’épaisseur des muscles avec le tendon du
muscle sterno-radien, qui tient lieu du biceps. Il
se divise ensuite en deux rameaux placés l ’un
au dessus de l ’autre ; le plus grêle, entre les muscles
fléchisseurs des doigts; le plus gros, sur le sillon
qui indique la réunion des deux os de l’avant-bras.
Ils passent sous les ligamens du carpe; et, parvenus
à la paume de la main, le superficiel se
perd dans la peau qui la recouvre, et le profond
se partage à chacun des doigts, à peu près comme
cela a lieu dans l’homme : il donne aussi quelques
filets, aux muscles de la main.
L ’autre cordon nerveux représente le nerf ra d ia l