54 V IIIe L e ço n . Ostèologie de la tête. „
maux ; car il est très-gros et situe en ayant du
condyle.
- Le trou décliiré postérieur de l’éléphant est orale
et très-grand. Il n’y a point de trou condylien antérieur.
Dans Te rhinocéros, les trous déchirés antérieur
et postérieur sont confondus en une large fente qui
entoure le rocher. Le trou condylien antérieur est
très-distinct et très-gros. Il y en a quelquefois même
deux du même coté qui se réunissent en un seul.
Dans les ruminans , le trou déchiré- postérieur
est une fente très-étroite en arrière et arrondie
en devant dans la biche, étroite en devant et arrondie
en arrière dans le chameau.
h. Dans les oiseaux, c’est un petit trou rond situé
au-dessous et en dedans de l’ouverture extérieure
de l’oreille.
8°. L e conduit a u d it if interne.
a. Dans les singes, au-dessus et en dehors du
conduit auditif interne, il y a un enfoncement plus
large que lu i, et non percé dans son fond., qui sert
à loger une protubérance du cervelet. Il manque
dans Vorang-outang, et dans le jocho.
Dans les carnassiers, l ’enfoncement aveugle est
plus profond encore que dans les singes.
L e trou auditif interne de Y éléphant est recouvert
par unes large feuillure osseuse du rocher , à
]a pointe duquel il se trouve placé.
Dans le rhinocéros, il est petit ovale , placé
au milieu du rocher. Son grand diamètre est de
devant en arrière.
Dans Y hippopotame, il est situe au milieu du
rocher; son diamètre est très-grand, et ses bords
font une espèce de pavillon osseux.
Dans les ruminans, il n’offre aucune remarque
particulière ; il est situé au milieu du rocher. Il
en est de même des solipèdes.
b. Le conduit auditif interne des oiseaux est généralement
assez considérable.
C. Dans les reptiles et les poissons.
Dans les reptiles et dans les poissons, la partie
antérieure du crâne n’est souvent pas fermée, et
il y a là un grand espace vuide au travers duquel
passent les nerfs olfactifs, sans se subdiviser en plusieurs
trous particuliers. C’est du moins ce que 1 on
remarque dans le caméléon , Y iguane, les tortues ,
le brochet, Yanarrhique, etc. D’autres fois le trou
olfactif est étroit et cependant simple comme dans
le crocodile. Il est double dans les grenouilles
et les salamandres. Les raies et les squales en
ont aussi deux fort, éloignés 1 un de lautie.
Les trous optiques sont aussi quelquefois réunis
en un seul; tel est le cas du crocodile, Ceux de
la tortue sont fort écartés l ’un de l’autre , et ne
se distinguent du grand trou qui est au- devant du
crâne, que par une petite traverse osseuse ; il en
est de même dans le brochet. Dans les grenouilles,
les raies , Yanarrhique > et j à ce qu’il paroit,
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