se perdre entièrement dans la peau qui enveloppe
le pourtour de l’ouverture des narines.
Le nerf maxillaire supérieur sort par le même
trou que l’inférieur , précisément au dessus de
l ’os carré. Il se porte de derrière en devant à la
partie inférieure de l’orbite; il donne dans ce trajet
deux filets, l’un qui s’unit à des ramifications du
nerf ophthalmique , l ’autre qui remonte vers le
côté interne dans l’épaisseur des muscles ptérygoï-
diens. Il pénètre dans l’épaisseur des os rifàxillaires
pour se perdre sur les parties latérales du bec.
Dans les canards , la distribution en est très-remarquable.
Chacun des crans dont est marqué le bec
paroît recevoir quatre ou cinq filets.
lie nerf maxillaire inférieur se sépare du supérieur
, et se dirige obliquement en en - bas ;
il donne d’abord des rameaux aux muscles pté-
rygoïdiens et au muscle nommé quadrangulaire,
que nous ferons connoître en traitant de la mastication.
Le tronc descend ensuite en dehors ; et
arrivé à la mâchoire inférieure , il se divise en
deux branches : une interne, et une externe. L ’interne
, qui est la confinuation du tronc, pénètre
dans le canal maxillaire, et se rend ainsi jusqu’à
l ’extrémité antérieure de cette mandibule. Dans
les oiseaux qui ont des dentelures,- comme les canards
, chaque dent reçoit des filets de ce nerf.
L a bra nche externe se détache de la précédente
en perçant l’os de la mandibule, et se répand
Art. IV. Des nerfs tri-jumeaux. 2 1 7
en dehors sous la peau ou la substance cornée qui
revêt le bec jusqu’à son extrémité.
V. D u n e r f de la cinquième p a ire dans les
reptiles.
Les reptiles ont les trois branches de la cinquième
paire. Dans les tortues de mer, l’ophtlial-
mique glisse quelque temps dans l ’épaisseur de la
dure-mère avant de pénétrer dans l ’orbite. Il donne
des filets à la fosse nasale, aux muscles du globe
de l’oeil et sur-tout aux deux glandes lacrymales. La
branche maxillaire supérieure est la plus grosse
des trois : elle est unie à l ’inférieure dans son
origine; mais, parvenue dans l’intérieur de l’orbite
, elle s’en sépare pour prendre une autre
direction; elle se glisse sur le plancher de l’orbite
en décrivant une courbe très-marquée, dont la
convexité est extérieure. De la concavité de la
courbe , ou du côté interne, partent une infinité
de ramuscules qui vont se perdre dans la glande
lacrymale. Le tronc se divise ensuite en deux rameaux
: un interne, qui répond au nerf sphéno-
palatin et au sous-or-bitaire. Il fournit des-filets au
palais, aux narines; e t, arrivé à la partie antérieure
de l’orbite, il se porte en dehors et vient
s’épanouir sur la face. L ’autre rameau du tronc
principal est extérieur ; il glisse aussi sur le plancher
de l’orbite, aux os duquel il donne plusieurs
blets; il vient enfin s’épanouir sur la face à la