XTt* L eçon. De Voeil.
Les mollusques céphalopodes les ont très-grands ,
sur-tout le calmar, tandis qu’ils sont à peine visibles
dans ceux dés gastéropodes qui en ont.
Si l’on examine tous les yeux chagrinés et lisses
des insectes, on trouvera qu’ils présentent à la
lumière des surfaces oculaires plus grandes, à
proportion, qu’aucun animal des autres classes,
quoique chaque oeil en particulier soit très-petit.
Les yeux de l’homme et des singes sont dirigés
en avant ; les derniers les ont même plus rapprochés
de la ligne moyenne que l’homme.
Le tarsier ( lemur tarsius Pall. ; didelphis ma-
crotarsus. Gmel. ) est de tous les mammifères celui
dans lequel ils sont le plus rapprochés.
Dans les autres quadrupèdes, les yeux s’écartent
toujours plus l’un de l’autre, et se dirigent vers
les côtés. Ils sont un peu dirigés- en bas dans les
cétacés. Les oiseaux les ont tous dirigés latéralement,
excepté les chouettes , dans lesquelles ils
regardent en avant comme clans l ’homme.
Tous les reptiles les ont latéraux.
Les poissons varient beaucoup à cet égard; les
uns ayant les yeux tout-à-fait dirigés vers le ciel,
comme Yuranoscope j d’autres les y portant très-
obliquement ( \ë& callyonÿmes,\es raies) ; quelques-
uns les ayant tous les deux dirigés d’un même
côté du corps ( les pleuronectes ). Cependant la
très-grande partie des poissons a les yeux diriges
latéralement.
Ar t . HT. De là forme de l ’oeil, etc. .
• Tous les animaux qui les ont entièrement ainsi ,
ne peuvent contempler les objets qu’avec un seul
oeil à la fois.
AR T I C L E I X X.
De la forme totale du globe de l’oeil, de les
forme et de la proportion de ses chambres9
et de la densité de ses parties transparentes.
L ’ ® i l devant être considéré" comme une
machine de dioptrique , il est très - important
de connoître les circonstances qui peuvent en déterminer
l’effet. Ce sont les formes, les proportions
et 1a- densité de la lentille cristalline, et des
deux humeurs, qui l’accompagnent.
A. Forme-.
L ’oeil dépend , quant à sa forme générale, dir
mïlieu dans lequel habite l ’animal auquel il appartient.
Il est presque sphérique, ou dû moins
très-approchant de la sphère dans l ’homme et dans
les quadrupèdes qui se tiennent à la surface de
lu terre , c’est-à-clire dans la partie la plus basse
et la plus dense de l’atmosphère. L a cornée forme
seulement à sa partie antérieure une légère saillie ,
qui vient de ce que sa convexité appartient à
une sphère plus petite que celle du reste de l’oeil.
Cette différence n’est cependant pas sensible dans.
ïe porc- ép ie x le sarigue, etc. Le globe est en
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