avec lequel il est toujours uni ainsi qu’avec l’artère
carotide, par une toile celluleuse très-serrée. Sa figure
est oblongue, ovale, plus pointue inférieurement.
Après avoir subi ce renflement, le tronc du
n e r f, qui est alors assez g rêlé, descend le long
et derrière l’artère carotide jusqu’à la partie inférieure
du col, où il forme un nouveau ganglion
nommé cervical inférieur. Dans ce trajet, il reçoit
ou donne des filets à chacune des branches cervicales
par sa partie postérieure. Il s’en détache d’autres de
sa partie antérieure pour le pharynx et pour les
graisses, dont les filamens, en s’unissant entre eux,
produisent autour des artères carotides des plexus
très-grêles. Les muscles de la face antérieure du
col en reçoivent aussi un grand nombre. Enfin,
parmi les autres filamens qui , par leur ténuité,
échappent aux recherches, on en remarque quelques
uns qui, s’unissant aux filets de la paire vague,
pénètrent dans la poitrine et vont former le plexus
cardiaque inférieur, ainsi que nous l’avons indiqué
en décrivant le nerf vague.
Le ganglion cervical inférieur est applati. Sa
figure varie ; elle est oblongue, triangulaire ou
carrée, selon les individus. Il est ordinairement
situé au devant de l’apophyse transverse de la
septième vertèbre du col. Il manque quelquefois,
et alors il se confond avec le premier ganglion
thoracique. Il reçoit ordinairement des filets des
quatre dernières paires cervicales, rarement des
paires dorsales. Il paroît en produire d’autres quiâ
se portant du côté interne, vont se joindre au récurrent
de la paire vague, au nerf diaphragmatique,
aux nerfs qui produisent les plexus cardiaques
supérieur et inférieur.
Le tronc du nerf sympathique , situé derrière
l’artère vertébrale, entre dans la poitrine ; et parvenu
au dessus ou un peu au dessous de la iête
de la première côte , encore recouvert par l’artère
sous-clavière , il éprouve un nouveau renflement
qu’on a nommé ganglion thoracique supérieur.
A- ce ganglion viennent se rendre beaucoup de
filets nerveux, des paires cervicales inférieures,
parmi lesquels il y en a toujours un très-remarquable
de la première paire dorsale, et quelquefois
même un autre de la seconde paire. Il produit
trois ordres de filamens : les uns vont s’unir au
plexus cardiaque; les seconds forment un plexus
autour des artères sous-clavière et vertébrale; les
autres se perdent dans les muscles scalène et long
du col. f»
La suite du nerf grand sympathique dans la
cavité de la poitrine est un peu plus grosse que
sur le col ; elle est collée au dessous de la plèvre
et passe par dessus les têtes des côtes. Dans son
trajet jusqu’au diaphragme, elle reçoit les filets
des paires dorsales à angle aigu. A chacun des
points d’union il se forme un renflement ou ganglion
qu’on désigne par des dénominations numériques.
Leur forme varie ainsi que leur grosseur.
A la hauteur du sixième ganglion , il se détache