du cubitus; l’autre, plus longue, située entre les
deux os de l’ayant-bras sur la membrane interosseuse.
Lorsqu’elle est parvenue à l’articulation
du poignet, elle passe par une coulisse particulière
, et se divise bientôt après en trois filets : l’un
court pour le pouce, et deux autres pour chacun
des doigts, a la face externe de chacun desquels ils
se portent sous la peau jusqu’à leur dernière articulation,
où l’on en apperçoit encore des traces.
Il est évident que ce cordon tient lieu du nerf
ra d ia l, et que par l’une de ses branches il remplace
le cutané interne. Cette description est faite
d’après le canard et la cigogne : nous présumons
qu il n’y a pas de différence dans les autres oiseaux.
D. Dans les reptiles.
Dans la tortue, les trois dernières paires des
nerfs cervicaux et la première des dorsaux se
portent au membre thorachique , en formant un
plexus, ainsi qu’il suit. L a cinquième paire cervicale
se porte en arrière des quatre autres qu’elle
croise clans leur direction, et auxquelles elle s’unit
en passant; puis elle fait le tour de l’omoplate,
qui est ici articulée avec la première vertèbre du
dos. Nous reviendrons sur sa description. La
sixième paire cervicale se porte directement sur
la longueur de l’omoplate et à sa face interne; elle
est croisée en arrière par la cinquième ; et vers
le tiers postérieur de l’omoplate elle reçoit, la
septième paire. Celle-ci est grêle ; elle est croisée
par la cinquième et la première dorsale ; elle vient
s’unir, comme nous venons de le dire. La première
paire dorsale s’unit en partie à la septième
presqu’à sa sortie du canal vertébral, et vient se
porter aux muscles de l ’épaule.
Nous allons suivre maintenant chacun des cordons
que nous avons indiqués.
Le gros nerf produit par la cinquième paire
cervicale , parvènu derrière et près de la véritable
articulation de l’omoplate avec l ’épine, se
partage en trois branches : l’une, qui n’est qu’un
filet, paroît se porter à la capsule articulaire ; une
seconde, qui est très - applatie, et des bords de
laquelle partent une infinité de rameaux qui se
portent aux muscles et à la peau , paroît tenir
lieu du musculo - cutané ,• la troisième branche
suit les muscles de l’omoplate sous la peau, et
descend jusqu’au bras sans donner de rameaux
remarquables. Il s’en détache là plusieurs pour
les musclçs extenseurs de l’avant-bras. Le tronc
continue de se porter en avant et s’épanouit en
se perdant sur la peau de l ’avant-bras, où on le
suit jusqu’à la main : il tient peut - être lieu de
cubital.
La sixième paire des nerfs cervicaux, après
avoir concouru , ainsi que nous l’avons indiqué ,
à la formation du plexus brachial , se porte le
long de l’omoplate du côté interne. Vers son
tiers postérieur elle reçoit la septième. Le nerf
devient alors beaucoup plus gros ; mais bientôt