cheval, il par oit qü’il y a deux cordons nerveux;
ils se remarquent dans toute, la longueur du corps
sur les parties latérales du ventre.
Ces nerfs se réunissent au dessus de l’oesophage.,
positivement à sa naissance sur la bouche ; ils sont
là très-grêles , et ne produisent pas de ganglion
remarquable. L a grosseur des filets est moindre
,vers leur origine que vers leur extrémité, c’est-à-
dire du côté de l’anus; mais ils sont égaux et absolument
semblables entre eux dans leurs diverses
parties. D’abord ou n’y remarque que de petits
points granuleux qui vont en grossissant à mesure que
le nerf descend. Lorsqu’il est parvenu au milieu de
la longueur du corps , on le voit formé de ganglions
c a r r é sp e u éloignés les uns des autres ;
enfin, à la terminaison, dans une longueur de
six lignes à peu près, le nerf devient de plus en
plus grêle, et finit par un très-petit filet qui s’unit
à celui de l’autre coté.
Les détails dans lesquels nous sommes entrés,
dans les articles IY , V , VI et V II de celte leçon,
nous montrent évidemment dans l ’organisation des
systèmes nerveux une analogie aussi grande que
dans les formes extérieures, dans la disposition
des muscles, et dans cette singulière division de
tous ces, animaux en une suite, d’anneaux ou de
segmens : analogie qui doit nous empêcher d’établir
entre le§ trois classes des crustacés, des insectes
et des vers, des limites aussi tranchées que çelles
qui existent entre elles et celle des mollusque^.
Ces ganglions presque égaux, répartis d’une
manière uniforme sur un cordon qui s’étend sur
toute la longueur du corps, semblent être placés
là pour que chaque segment ait son cerveau â
soi, et ils nous conduisent par degrés à la diffusion
générale de la substance médullaire qui a lieu
dans les zoophytes,
A R T I C L E V I I I .
Des animaux dans lesquels on n9a point encore
reconnu de système nerveux distinct,
Nous ne rangeons point ici les animaux de la
classe des vers ou de celle des mollusques, dans
lesquels leur extrême petitesse ou la mollesse de
leurs parties n’a pas encore permis de mettre au
jour ce système. L ’analogie ne permet pas de
douter de son existence, lorsque les parties qui
raccompagnent constamment existent : ainsi les
douves ( fa sc io la ) , ayant des vaisseaux , un
foie, etc., doivent aussi avoir des nerfs, quoique
nous n’ayons pu encore les développer.
Nous ne doutons pas non plus que plusieurs des
vers intestins, ceux sur-tout qui ont une forme
cylindrique , n’aient une moelle à peu près pareille
à celle que nous avons décrite dans les grands
ascarides : elle s’est bien retrouvée dans le gordius,
comment n’existeroit-elle pas dans Y èchinorhinquea,
le strongïe, etc. 3 etç. ?
ZA