Xn8 JX e L eçon. D u cerv.7 ** des an. vertébrés.
la course, comme nous l ’avons indiqué à l’article
III de l’ostéologie de la tête. Ce repli semble
destiné à empêcher les deux parties de l’encéphale
de se froisser, de la même manière que la
faux du cerveau peut obvier à ce que l’un des
hémisphères pèse trop sur l’autre lorsque la tete
repose sur un côté.
L a faux du cervelet disparoît entièrement dans
les animaux chez lesquels le processus vermiforine
fait plus de saiilie que les lobes latéraux, comme
dans* tous les véritables quadrupèdes.
On retrouve dans les oiseaux la faux du cerveau
; elle a , dans le dindonf la forme d’un
segment de cercle ; elle s’étend du milieu de
l ’intervalle des ouvertures des nerfs olfactifs
jusqu’à la tente du cervelet. L a faux du cervelet
manque 5 sa tente est peu étendue , soutenue par
une lame osseuse, et il y a en outre deux replis
particuliers, un de chaque côté, qui séparent les
hémisphères d’avec les couches optiques.
Dans les animaux à sang rouge et froid, il n’y
a aucun de ces replis. L a dure-mère des reptiles
et des poissons est toujours adhérente à la surface
interne du crâne ; elle est même séparée du
cerveau par une humeur muqueuse ou huileuse
plus ou moins solide.
b. L a membrane arachnoïde a été nommee
ainsi par rapport à sa texture extrêmement délicate
et transparente, qui l’a fait comparer à une
toile d’araignée. Elle enveloppe la pie-mère ; mais
elle ne s’enfonce pas avec elle dans les sillons du
cerveau ; elle est tendue au dessus de ces enfon-
cemens, et forme là comme un pont, à l’exception
cependant des endroits dans lesquels se prolonge
la membrane interne de la dure-mère 5 elle
forme un vaste entonnoir, dans lequel est reçue
la moelle épinière. Ce sac paroît naître dans
l’homme immédiatement au dessous de l’origine des
îierfs optiques.
Dans les animaux à sang froid, chez lesquels,
comme nous l’avons déjà dit, le cerveau ne remplit
pas toute la cavité du crâne à beaucoup près ,
l’arachnoïde est remplacée par une ceilulosite
lâche qui occupe tout l’espace compris entre la
dure et la pie - mère, et elle est ordinairement
abreuvée d’une humeur de consistance de gelee,
comme dans les poissons cartilagineux, et quelquefois
sanguinolente. Dans la carpe et dans le
saumon, cette humeur ressemble à une écume
huileuse.
c. L a pie-mère est la membrane qui enveloppe
immédiatement la substance du cerveau ; elle s’enfonce
dans tous les sillons qui sont tracés sur sa
surface et qui en forment les circonvolutions. Elle
paroît composée de vaisseaux sanguins ; mais cependant
les artères et les veines ne font que la
pénétrer. On a remarqué qu’elle est beaucoup plus
solide, et. qu’elle a un plus grand nombre de
vaisseaux sur les endroits où elle ne recouvre
que la substance grise du cerveau, que dans ceux
M a