Dit n e r f diaphragmatique.
C?e s t principalement de la "quatrième paire des
nerfs de la moelle épinière que vient ce nerf;
mais il reçoit aussi, comme nous avons eu le
som de l ’indiquer, un filet considérable de la
paiie suivante, quelquefois même un troisième
plus grêle de la sixième paire, et en outre très-
ordmairement un ramuscule qui provient de. la
convexité de l ’arcade que forme au devant du
col le nerf grand hypoglosse.
Ce nerf, composé par les rameaux que nous
venons dé faire connoître , descend au* devant du
col en un tronc grêle , auquel s unissent quelques
filets des deux dernières paires cervicales et du
ganglion cervical clu nerf grand sympathique. Il
donne quelques fibrilles aux musclés scalènes et
à la gîanae thymique lorsqu’elle existe, après quoi
il passe dans la poitrine entre la veine et l ’ar-
tere soüs-clavieres ; se colle au replis moyen de
la plèvre ; passe au devant des vaisseaux pulmonaires
, puis sur les parties latérales du péricarde
jusqu’au diaphragme.
C’est là que pe termine ce nerf; il se distribue,
comme par une irradiation, dans l ’épaisseur du
muscle. Quelques-uns des filets passent cependant
à la face abdominale, et communiquent avec le
- Art. XI. Du n e r f diaphragmatique. 24g
plexus sous - gastrique du nerf grand sympathique.
Le nerf diaphragmatique des mammifères est
en tout semblable à celui de l’homme. Quant a
sa racine première , elle est sujette à varier, ainsi
que cela s’observe même dans l’homme. Cependant
le plus ordinairement ce nerf provient de
la quatrième paire cervicale et des deux suivantes.
Il reçoit aussi le filet du nerf hypoglosse et dis
grand intercostal. Au resté sa description ne mérité
pas de détails particuliers.
Dans lés oiseaux, nous n’avons pas reconnu de
nerf diaphragmatique. Cependant il pourroit se
faire que les muscles qui s'attachent aux poumons
et qui. forment sur leur surface une si grande
aponévrose, reçussent quelques filets nerveux :
nous avouons qu’ils ont échappé à nos recherches.
Dans les reptiles, il n’y a point de nerf diaphragmatique,
à moins qu’on ne veùille regarder
comme tels les paires cervicales qui se perdent
dans les muscles de la gorge chez les reptiles privée
de côtes, commé* les salamandres et les g re nouilles,
animaux dans lesquels les muscles dont
nous parlons font l’effet du diaphragme , ainsi
que nous le ferons connoître à l’article de la respiration.
Dans les poissons qui sont privés de poumons,
il n’y a point de nerf diaphragmatique : cependant
on retrouve quelque analogie dans la fonction
présumée et sur-tout dans la distribution d’un®