i 58 IX e L e ç o n . Du cerv. des an. vertébrés.
en lobules , et qui semblent y former des circonvolutions
analogues à celles du cerveau.
Ils sont assez nombreux dans les carnassiers , les
ruminans et les solipèdes. On en voit moins dans
les autres ordres.
5°. Développement des parties intérieures du
cerveau dans les mammifères.
Les tubercules quadri-jumeaux augmentent de
grandeur proportionnelle dans les animaux qui
s’éloignent de l’homme , et sont fort considérables
dans les herbivores , tant rongeurs que ruminans
et solipèdes. Ces herbivores ont tous les nates
arrondis et beaucoup plus grands que les testes ;
ce qui fait penser que c’est parmi eux que les
anciens ont vu et nommé ces tubercules.
Dans les singes , leur proportion respective est
à peu près la même que dans l ’homme ; mais
dans les carnassiers, les testes sont généralement
plus grands que les nates.
Dans le d au ph in , ils ont au moins le triple du
volume.
Les tubercules que nous avons indiqués dans
l ’homme , comme formant une troisième paire,
deviennent, dans le maki et dans le chien, aussi
gros que ceux des deux autres pairés ; mais ils ne
sont que peu ou point sensibles dans les-ruminans.
Les couches optiques , le troisième , le quatrième
ventricule et la glande pinéale ne présentent point
de différences remarquables.
Les corps cannelés ne diffèrent guères que par
un peu plus ou un peu moins de largeur. Il en
est de même du éorps calleux et de la voûte. Les
cornes d’ammon sont généralement plus grandes à
proportion dans les quadrupèdes. Leur surface
ne présente point de boursouflure comme dans
l’homme.
Les ventricules antérieurs n’ont de cavité digitale
que dans l’homme et dans les singes. Cette
partie n’existe dans aucun autre mammifère. Sa
présence dépend de celle des lobes postérieurs.
6°. De la base du cerveau et de Vorigine des
nerfs.
L a base du cerveau présente beaucoup moins
d’ inégalités dans les quadrupèdes que dans l’homme.
La partie de l ’entonnoir est beaucoup moins enfoncée
; les lobes moyens et le pont de varole sont
moins saillans. Les éminences pyramidales se
prolongent davantage en arrière. Quant aux nerfs ,
il n’y a que l’olfactif qui présente des différences
remarquables.
Les singes seuls l ’ont, comme l’homme , détache
jusqu’à sa basse de la masse du cerveau
et en forme de filet médullaire. Dans les autres,
on ï f apperçoit que quelques traits blanchâtres, et
il y a au lieu de nerf une grosse émi?ience cendrée
qui remplit la fosse ethmoïdale , et dont
1 intérieur contient une cavité qui communique ayec