48 TH F Leçon. Ostéologie de la tété.
pendant ils sont tres-sépares dans le plus grand
nombre des espèces.
Dans le fo u rm ilie r à quatre doigts , les trous
optiques sont très-grands et réunis à leur naissance,
de manière à former une petite fosse sur la portion
orbitaire du sphénoïde. Ces trous sont très-petits
dans le tatou, et principalement dans le pangolin;
ils n’offrent aucune particularité dans le paresseux.
Les trous optiques de Y éléphant prennent naissance
dans un canal commun , tracé sur le corps de
l ’os sphénoïde, et à l’origine duquel on voit un trou
qui pénètre dans l ’intérieur de l ’os. Ces trous se dirigent
obliquement en formant un angle très-ouvert
en devant.
Dans le rhinocéros , les trous optiques sont distincts
j ils se portent presque directement en devant
, et forment un canal, dans l’épaisseur des os ,
de près d’un décimètre de longueur.
Dans l ’hippopotame , ces trous sont très-distans
l ’un de l’autre 5 ils sont plutôt ovales que ronds.
Leur direction et leur distance respective varient
dans les ruminans. Dans le chevrotin , il n’y a
qu’un seul trou optique , partagé par le vomer.
b. Les trous optiques des oiseaux sont situés en
avant de la petite fosse qui est entre leurs deux fosses
optiques. Ils ne sont séparés 1 un de 1 autre que
par la même lame verticale qui sépare leurs orbites.
L a partie de cette lame qui leur répond étant
quelquefois éehancrée comine dans le coq , etc. ils
I paraissent alors ne former qu’un seuïïrou lorsqu’on
| les considère à l’intérieur du crâne.
2°. Fente sphêno-orhitaire.
a. La fente sphéno-orbitaire des singes est très-
! courte, et se réduit même à un simple trou ovale ,
1 excepté dans Vorang-outang où elle est commealans I l’homme.
Dans les carnassiers , elle est toujours ovale et
en forme de canal.
Dans les rongeurs , il n’y a qu’un seul trou à i ’in-
I iérieur qui tient lieu à la fois de la fente sphéno-
! orbitaire et du trou rond.
Dans le fo u rm ilie r à deux doigts , la fente
1 sphéno-orbitaire , qui est très-distincte du trou op-
1 tique dans l’intérieur du crâne , se confond avec
a ce trou dans la fosse orbitaire et temporale ; elfe
! est arrondie et s’annonee long-temps avant de percer
;| le crâne par un sillon ou canal tracé sur sa baseî II
en est de même dans les autres fourmiliers 1et tatous
, ainsi que dans les paresseux ,• mais chez ces
derniers , la fente , au lieu d’être arrondie dans
l’intérieur du crâne , y est de forme triangulaire.
Cette fente est un très-grand trou, arrondi dans
l’intérieur du crâne de l ’ éléphant. Il se porte di-
; rectement en bas dans la fosse temporo-orbitaire ;
mais au-devant de ce trou on en remarque un autre,
qui se dirige horizontalement dans l’épaisseur des
os. A l’ extérieur, ces deux trous , ainsi que celui
du nerf optique , sont recouverts par une 1 ame
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