dessus toute la partie du frontal qui forme la voûte
de l ’orbite ; mais eux-mêmes n’entrent pas dans
cette cavité. Les os du nez sont deux petits tubercules
implantés dans le frontal au dessus de
l’ouverture des narines. L ’os de la pommette a
la forme d’un stylet suspendu par des cartilages
au dessous de l ’orbite. Le cadre de cette dernière
fosse se complète en arrière par le moyen d’une
apophyse du frontal qui descend se joindre avec
l ’apophyse zygomatique du temporal ; mais les fosses
orbitaires et temporales communiquent ensemble
au dessous de cette apophyse.
C, Dans les oiseaux.
Nous avons déjà vu que le frontal des oiseaux
se prolonge au dessus des orbites en une plaque
plus ou moins épaisse, plus ou moins étroite ,
plus ou moins échancrée, sous laquelle, est situee
verticalement la cloison qui séparé ces deux fosses
et qui adhère par son bord supérieur à l’os frontal,
et par son bord postérieur au sphénoïde. Le bord
inférieur et l ’antérieur de cette, cloison sont libres
de toute adhérence ; mais ils s’articulent avec 1 os
du bec, comme nous le verrons.
L ’os lacrymal ou onguis s’articule à l’angle
externe et antérieur du frontal. Il a deux apophyses
principales ; l’une va i de haut en bas et
forme le rebord antérieur de l’orbite ; l’autre se
porte d’avant en arriéré et forme la proéminence
du sourcil. Cette dernière apophyse est sur-tout
frès-marquée dans les oiseaux de proie diurnes,
où elle est prolongée par une épiphyse en forme de
lame, et où elle produit une saillie considérable
au dessus de l ’oeil.
Dans l ’autruche, il y a une série de petits
osselets qui continue cette arcade jusqu’au bord
supérieur de l’orbite, en laissant un vuide entre
elle et le frontal. Cette apophyse est très-courte
ou manque même tout-à-fait dans les chouettes,
les perroquets, les oiseaux de rivage et les palmipèdes.
Quant à l’apophyse descendante de l’os lacrymal,
c’est dans les perroquets qu’elle est la plus con- '
sidérable ; elle s’y porte en arrière pour former
le bord inférieur de l’orbite, qui n’est complet que
dans ce seul genre.
Les canards sont, après les perroquets, ceux
dans lesquels cette apophyse est la plus longue :
il ne s’en faut que très-peu que le cadre de leur
orbite ne soit complet.
Tout le reste de la face des oiseaux est formé
par l ’os du bec supérieur , qui représente à lui
seul les os maxillaires, inter-maxillaires, nasaux
et palatins des mammifères. On voit même quelquefois
des sutures qui correspondent à celles qui
séparent ces os dans les mammifères,
La forme de l’os du bec est généralement la
même que celle du bec lui-même, auquel il sert
démoulé ou de noyau. Il représente plus ou moins
exactement une moitié de cône ou de pyramide,
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