et une portion de l’occiput et du eo l, et qu’il
communique avec un grand nombre de nerfs : ce
qui lui a fait donner le nom de petit sympathique
par Winslo'W.
B. Dans tes mammifères*
On retrouve presque toutes ces branches dans
les mammifères : les différences tiennent seulement
aux formes diverses des parties auxquelles elles
se rendent et à l ’étendue des muscles. Dans les
animaux dont la conque de l ’oreille est très-
longue , par exemple , le rameau qui s’unit à la
première paire cervicale est beaucoup plus gros
et peut être suivi fort aisément sur la surface des
cartilages, où il accompagne les vaisseaux sanguins ;
de même, dans les carnassiers, les rameaux qui
se portent sur le muscle crotaphite sont beaucoup
plus gros. On peut remarquer en général que les
filets qui forment le réseau facial sont très flexueux.
Comme nous avons fait des recherches particulières
sur ce nerf, dans le v e a u , nous croyons
utile d’en présenter ici une espece de monographie
succincte.
Il sort du crâne par la scissure pratiquée à la
b a s e de l’apophyse mastoïde; il traverse la glande
parotide, dans l’épaisseur de laquelle il donne
beaucoup de filets 5 il s’en détache sur - tout une
branche très-remarquable , laquelle s’unit à une
autre du maxillaire inférieur, comme nous l’avons
indiqué plus haut. A sa sortie de la glande parotide,
le nerf facial se partage en quatre rameaux : deux
remontent au devant de l’oreille, et se portent
dans les parties supérieures, latérales et postérieures
de la face ; les deux autres se portent sur ses
parties antérieures. Le plus inférieur de ces rameaux
se divise, se subdivise et s’anastomose en
tout sens avec les filets du nerf mentonnier 5 le
supérieur reçoit un gros filet du maxillaire inférieur
qui passe derrière le condyle de la mâchoire :
ainsi, unis en un seul tronc, ils forment une grande
patte d’oie qui s’anastomose avec le sous-orbitaire^
Ce nerf facial présente une particularité très-
remarquable à son origine. Il a deux racines ;
l’une, qui est la portion dure du nerf auditif, et
qui est engagée dans l’intérieur du conduit, dont
elle sort par la scissure de Glaser ou par le trou
stylo-mastoïdien, qui sont ici la même ouverture;
l’autre racine par oit provenir d’un ganglion considérable
de la partie postérieure du nerf vague.
Ce ganglion est logé dans un enfoncement particulier
de la face inférieure de l’os de la caisse :
il paroît aussi s’unir là avec le nerf grand sympathique
, qui prend une consistance presque cartilagineuse.
Deux ou trois filets courts concourent
a la formation de la racine du nerf qui nous
occupe • il devient de suite assez gros et pénètre
dans la scissure, où il renconlre l ’autre racine du
nerf facial 3 il lui donne un filet, et continue de
se porter en dehors au devant et au dessous de
l’oreille*
P s