très-petit chez les oiseaux , dans lesquels le corps
cannelé forme a lui seul presque tout l’hcmisphere,
Il est de la forme d’un rein et n’a point de queue :
aussi les ventricules antérieurs ne se recourbent-
ils point en dessous comme dans les mammifères,
et il n’y a point par conséquent de corne d’am-
mon. Derrière leur cloison interne est une fente,
par laquelle ils communiqueroient ensemble et
avec le troisième, si le plexus choroïde ne s’y
opposoit.
L a commissure antérieure se prolonge de chaque
côté dans la substance des hémisphères, comme
cela a lieu dans l’homme et dans les quadrupèdes.
Le troisième ventricule est situé entre les couches
optiques. Les lignes blanches qui le bordent supérieurement
se prolongent, comme à l’ordinaire,
pour servir de pédicule à la glande pinéale : il
a en avant et en arrière une commissure blanche.
L e fond du troisième ventricule communique
dans l’entonnoir. Sa partie postérieure communique
aussi avec le quatrième ventricule; mais la
voûte placée sur cette espèce d’aqueduc n’est point
surmontée de tubercules quadri - jumeaux. C’est
une simple lame mince, qui n’est autre chose que
la valvule du cerveau prolongée davantage en
devant.
L e quatrième ventricule est semblable à celui
des mammifères , et contient aussi l ’impression
longitudinale appelée plume à écrire.
Les couches optiques contiennent chacune 1131
Ventricule qui communique avec les autres dans
l’aqueduc de Sylvius.
Il n’y a point d’éminences ou tubercules ma-
miliaires : les corps cannelés ne présentent point
dans leur intérieur de stries alternatives blanches
et grises. L ’arbre du cervelet est moins composé
que dans les mammifères.
Entre les corps cannelés et les couches optiques
sont quatre éminences arrondies, qui se voient
mieux dans l’autruche que dans les autres oiseaux.
Les premières sont situées en avant de la commissure
antérieure, dans les ventricules antérieurs mêmes;
les autres sont en arrière de cette commissure ,
et font saillie dans le troisième ventricule, à peu
près au lieu où se trouve la commissure molle des
mammifères. Ces tubercules n’ont point d’analogues
dans le cerveau de l’homme; mais nous leur en
trouverons dans celui des poissons.
Les nerfs olfactifs naissent de la pointe même
des hémisphères, dont ils semblent, pour ainsi
dire, être la continuation, et non pas de la base
de cette partie, comme cela a lieu dans les mammifères.
Les autres nerfs de l’encéphale ne présentent
point de différences dans leur origine.
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