2i4 X e L e ço n . Distrib. des princip. nerfs.
à ceux des joues et des lèvres qu’elles traversent
pour se porter sous la peau de la face, où elles
s’unissent aux filets du nerf sous - orbitaire et à
ceux du nerf facial. Le plus gros filet, ou la
continuation de la branche elle - même , pénètre
dans le canal dentaire, s’y distribue aux dents,
et se termine dans les muscles de la lèvre en
formant une patte d’oie qui vient du trou menton-
nier. Les autres petits filets se retrouvent à peu
près comme dans l’homme.
Dans le v e a u aussitôt après sa sortie du crâne
le nerf maxillaire inférieur se divise en quatre
portions principales. L a plus postérieure, qui est
la troisième en grosseur, se porte derrière et sous
le condyle de la mâchoire où elle se divise en deux
rameaux : l’un, grêle, qui pénètre dans la glande
parotide, où il se divise en beaucoup de filets
qui s’unissent à ceux du nerf facial j l’autre rameau
suit le contour de la mâchoire, et se porte
au devant du mufle j il s’unit en passant sur la
joue avec la branche moyenne du nerf facial,
dont il avoit reçu déjà auparavant plusieurs filets
anastomotiques.
L a branche suivante du maxillaire inférieur est
la plus grêle des quatre. Elle est très - longue,
suit la branche de la mâchoire et va se perdre dans
les muscles buccinateurs et dans les glandes buccales.
L a troisième branche pénètre dans le canal
dentaire, et s’y distribue , comme nous l’avons
indiqué pour les mammifères en général.
Enfin la quatrième branche est la linguale : c’est
la plus grosse et la plus antérieure. Elle, est ap-
platie et forme un ruban large 5 elle se termine
en éventail par des rayons qui se terminent dans
les muscles de la langue et des parois de la bouche.
IV. D u n e r f de la cinquième p a ire dans les
oiseaux.
L a cinquième paire des oiseaux présente à peu
près la même distribution que dans les mammifères.
Le nerf ophthalmique sort du crâne par un
trou particulier de l’orbite en dehors du nerf optique.
Il rampe quelque temps dans l’épaisseur de
l’os , avant de parvenir au dehors. Il est gros et
décrit une courbe qui suit la voûte de l’orbite. Il
ne commence à se diviser qu’en delà de la fosse $
il pénètre ordinairement dans l’épaisseur des os
de la face au dessus des sinuosités nasales. Il se
divise en trois branches : la supérieure est la plus
petite, elle va se perdre dans la membrane pituitaire
; la seconde branche est la plus grosse des
trois et la plus longue, elle est reçue dans un
canal osseux, passe au dessus des narines et vient
se terminer à l’extrémité du bec en un grand
nombre de divisions j la troisième branche paroît
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