en certains endroits, fournissent une matière cè;
rumineuse, concrète, et qui s’eii laisse exprimer
en forme de petits vers : il y en a de telles aux côtés
du nez, derrière les oreilles, sous les paupières,
autour du bouton du sein, au perinee, dans le
pli de l’aine, et on en trouve presque par-tout
d’épars , hors peut-être à la paume de la main
et à la plante du pied.
On pourroit aussi rapporter ici l’espèce de pommade
fétide qui s’accumule en grumeaux entre le
gland et le prépuce, et sous les nymphes, et celle
qui enduit les bords de lanus.
On ne connoît point les organes qui produisant
le suc de la première espèce* Il est possible qm’il
soit une simple exhalaison de la graisse qui est
toujours plus ou moins abondante sous la peau.
Les follicules qui produisent l’onguent cie la
seconde espèce sont très-petits, arrondis ou ob jougs.
Leurs canaux excréteurs sont grêles et toï tueux.
L a troisième sorte d’onguent est produ ite par
des glandes que l’on a nommées sébacées f et qui
sont quelquefois composées.
L a peau des quadrupèdes est enduite c les substances
semblables aux nôtres. Quel» que;s-uns en
ont de grands amas sur certaines par ties de leurs
corps, par exemple, dans les aines. Les glandes
Ou follicules particuliers nous ont p aru peu sensibles
dans la peau des cétacés ; mais, en revanche,
elle transsude par-tout un suc huiletu c si abondant)
qu’elle est par-tout lisse et glissante,
Dans les oiseaux, les glandes sébacées sont peu
visibles, et situées plus profondément sous la peauj
ils ont sur le croupion une glande conglomérée
d’une structure particulière , dont ils expriment
une huile qui leur sert à imbiber leurs plumes.
Nous en parlerons en traitant des sécrétions excré-
mentitielles. C’est aussi là que nous parlerons de
plusieurs autres glandes propres à certaines espèces
de'quadrupèdes, comme celles qui produisent le
musc, la civette, le castoreum, etc.
Les glandes cutanées sont plus visibles dans les
animaux à sang froid que dans les précédens.
Les salamandres en ont plusieurs rangées le
long du dos, qui font des saillies ou des verrues
à la peau.
Les crapauds en ont d’éparses irrégulièrement
sur toute la surface de leur corps ; et on leur en
Voit sur-tout deux grosses derrière les oreilles,
qui s’ouvrent par plusieurs petits trous. Ces glandes
produisent une humeur acre , qui est un poison
pour les animaux très-foibles.
Dans les lézards, on voit sous chaque cuisse
une rangée très - régulière de petits pores, d’où
sort aussi une humeur’•visqueuse;
Mais on ne voit mille part les pores qui transmettent
la viscosité de la peau, ni les sources qui
la produisent, aussi bien que dans les raies et
les squiales.
Le dessus et le dessous du corps de ces poissons
présentent des pores multipliés et très-gros, qui sont