partie inférieure de l’orbite , et s’anastomoser avec
les autres nerfs faciaux.
L a branche maxillaire inférieure se porte presque
verticalement en en-bas à la partie postérieure
de l’orbite , au devant de l’apophyse pierreuse et
articulaire du temporal. Elle donne, dans son trajet
jusqu’à la mâchoire inférieure, plusieurs filamens
qui se perdent dans les muscles temporaux et pté-
rygoïdiens, entre lesquels elle se glisse. Parvenue
à la mâchoire inférieure au devant de la facette
articulaire, elle pénètre dans l’ouverture oblongue
qui y est tracée , êt se divise dans l’intérieur de
l ’os. Elle fournit en dedans de la mâchoire plusieurs
filets qui se perdent dans les muscles de la
langue , et en dehors quelques autres qui se ramifient
sous la peau.
V I. D u n e r f de la. cinquième p a ire dans les
poissons.
On retrouve aussi dans la cinquième paire des
poissons les trois branches qui s’observent dans
l ’homme.
L ’ophthalmique ou la plus supérieure s’élève
dans le crâne et se porte obliquement en dehors et
en avant vers la partie postérieure de l ’orbite, dans
lequel elle pénètre. Arrivée là , elle présente quelques
variations, selon les espèces, dans la manière
dont elle se subdivise. Ordinairement elle fournit
trois rameaux principaux, comme dans la carpe,
le saumon, la morue, et probablement dans les
autres poissons épineux ; mais, dans la raie et
dans le squale-scie , cette division a lieu beaucoup
plus tard et au delà de l’orbite, comme nous
le verrons en décrivant ces rameaux.
Le premier rameau est le plus grêle et le plus
interne; il va se terminer au pourtour de la cavité
des narines. Dans la ra ie , la branche passé
au delà de l’orbite sans se diviser. Bientôt après
il s’en détache deux filets ; l’un , plus gros, traverse
au dessus de la narine , lui donne plusieurs ra-
muscules et passe au delà pour se perdre dans la
partie latérale du bec. Dans le squale - scie, læ
partie de la branche ophthaîmique qui se rend
aux narines est peu remarquable : se sont de simples
filets qui se détachent de la branche que nous
allons examiner par la suite.
Le second rameau du nerf ophthaîmique du côté
interne dans les poissons épineux est le plus considérable
des trois. Il se divise en deux, dont
l’un se ramifie dans les parties charnues de la
lèvre supérieure, où elles s’unissent avec les filets
du nerf maxillaire supérieur; l’autre va se distribuer
aux parties molles voisines de l’angle de
la bouche : il en est au moins ainsi dans le saumon
et dans la carpe. Dans les ra ie s , c’est la
continuation du tronc qui tient lieu de ce rameau.
U se dirige en avant vers l’extrémité du bec où
il se termine. Dans le squale-scie , le rameau qui
nous occupe se porte au dessus des muscles du