paire et sur-tout avec la huitième, avec laquelle
il a l’apparence de se confondre entièrement.
On ne retrouve aucune trace du nerf grand
sympathique sur le col des oiseaux ; mais dans
l ’intérieur de la poitrine on voit se détacher du
plexus pulmonaire , formé par la paire vague,
un très-gros hlet nerveux qui va s’unir au premier
ganglion thorachique.
C’est ici que le grand sympathique des oiseaux
commence à devenir véritablement remarquable.
Ce premier ganglion nerveux devient comme
un centre duquel partent en divergeant huit blets
nerveux différons : l’un va s’unir au plexus des
nerfs brachiaux; le second remonte le long du col
par le canal vertébral avec l’artère, et au milieu
de chacune des vertèbres il forme un petit ganglion,
de chacun desquels partent de petits filets
pour chacune des paires cervicales. Il nous a été
impossible de le suivre jusqu’à la tête dans le
fo u lq u e , le canard, le cygne et la buse. Le troisième
filet va se confondre avec le plexus cardiaque
formé par la paire vague. Les trois filets suivans
se portent du côté interne et vers l’avance que
forment les.corps des vertèbres, pour produire un
cordon particulier sur lequel nous reviendrons.
Enfin, le septième et le huitième filet servent à
unir ce ganglion avec le suivant : l’un passe au
dessous de la tête, et l’autre au dessûs, de manière
à former une sorte d’anse de figure lozangique
dans laquelle la tête de la cote est reçue.
Art. X Y I . Du n e r f g ran d sympathique. 2 9 !>
Chacun des ganglions qui suit forme ainsi un©
irradiation nerveuse, composée de cinq, six ou sept
filets, dont quatre, deux supérieurs et deux inférieurs,
servent d’union au ganglion qui précède ou
qui suit ; un ou deux à la formation d un cordon
nerveux qui tient lieu du nerf splanchnique, et un
dernier qui va s’unir avec la paire de nerfs dorsaux
située au dessous*
Le cordon qui est formé par toutes les branches
internes du nerf grand intercostal, et qui tient
lieu de nerf splanchnique , suit l ’artere aorte de
l’un et de l ’autre côté. Parvenu a la naissance du
trépied de la céliaque, les filets nerveux qui proviennent
des ganglions thorachiques produisent en
s’unissant avec lui-un, deux, ou trois reafiemens,
desquels partent une infinité de filets qui enveloppent
les artères de toutes parts. Les ganglions
remplacent ici sensiblement ceux qu’on désigné par
le nom de sémi lunaires dans l ’homme , et les filets
qui en proviennent tiennent lieu du plexus solaire»
Il se forme encore d’autres plexus sur les arteies
rénale et mésentérique inférieure.
Le tronc du nerf continue de suivre le corps
des vertèbres ; mais les ganglions deviennent moins
sensibles lorsqu’il n’y a plus de cotes , et on ne
s’apperçoit plus alors que d’im petit renflement
au point où s’unit la paire vertébrale. Mais il part
du côté interne de chacun de ces petits renilemens
deux ou trois filets qui viennent former un plexus
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