Dans les édentés, le trou orbitaire interne an*
térieur est situé absolument dans le bas de l ’orbite
et perce l’os palatin $ le postérieur au contraire
est situé au dessus et un peu au devant de l’orbite
dans l’épaisseur de l ’os frontal.
Dans Y éléphant , les deux trous orbitaires internes
sont percés dans l’os frontal ; l’antérieur ,
un peu au devant de la fente orbitaire, et le postérieur
y sôus le feuillet osseux qui recouvre* cette
fente. L ’ouverture de celui - ci dans le crâne est
située en arrière, et un peu au dessus de la lame
criblée.
Il en est à peu près de même dans les pachydermes.
Dans les ruminans et dans les solipèdes, 1©
trou orbitaire interne antérieur est trè s-gran d,
percé dans le bas et au devant de l’orbite entre
l ’os palatin et l’os sphénoïde ,* le postérieur est aussi
considérable, et se porte sur les côtés et en arrière
de la lame criblée.
On a beaucoup de peine à reconnoître ces trous
dans les cétacés, parce qu’ils sont recouverts par
des lames osseuses : ils sont très-petits.
Les trous orbitaires internes n’existent pas dans
les animaux difîérens des mammifères.
5°. Trou incisif.
a. Le trou incisif appartient aux os inter-maxillaires
dans tous les mammifères j il est simple et
petit dans Y homme, le jo cko et Yorang-o uiang^
mais il s’agrandit un peu dans les autres singes,
et dans les carnassiers il est double.
Parmi les rongeurs , les lièvres Pont extrême*
ment grand et occupant même plus d’espace que
la partie solide du. palais. Dans les autres genres
ils sont moindres ; ils occupent à peu près le milieu
de l’espace compris entre les incisives et les molaires.
Les édentés, qui n’ont que de très - petits os
inter-maxillaires, ont aussi le trou incisif petit et
placé tout près du bout du museau.
II est simple et alongé dans le tapir et le rh inocéros
; remplacé par un long canal étroit dans
Y éléphant.
Les ruminans l’ont extrêmement grand, ovale
et double tout au bout du museau.
Ils sont à peu près semblables, mais moindres,
dans les chevaux et les cochons.
H est presque nul dans le morse ; petit et fort
éloigné, du bord alvéolaire dans le dugong; simple,
ovale, grand, tout près du bout du museau, dans
le lamantin.
Les cétacés n’en ont aucun.
b. Dans quelques oiseaux , comme le héron ,
le flam a n t, Y a ig le , etc. , les trous incisifs sont
nombreux et petits ; il n’y en a qu’un médiocre
et placé vers la base du bec dans le ca n a rd ,
le hocco, le cormoran , la sp a tu le , etc. L e
casoar l ’a petit et situé vers, la pointe du bec.