des premières paires vertébrales qui se porte à
la paroi musculeuse qui sépare la cavité des
branchies d’avec celle du bas-Ventre. Ce nerf est
sur - tout très - remarquable dans la raie et dans
la carpe.
A R T I C L E X I I .
Des nerfs dorsaux et lombaires.
A. Dans Vhomme.
Les nerfs dorsaux sortent du canal de la moelle
épinière par les trous que forment les échancrures
correspondantes des deux vertèbres qui se touchent.
L a première paire sort entre la première et
la seconde vertèbre dorsale, et la dernière entre
la deuxième du dos et la première des lombes.
Tous, à leur sortie du trou inter - vertébral,
se partagent en deux branches : une postérieure ,
plus petite, qui pénètre dans les muscles du dos
et qui s’y distribue , ainsi qu’au x tégumens de
cette partie ; la branche antérieure, plus grosse,
qui communique par un ou deux filets avec le
nerf grand sympathique, et qui envoie quelques
ramuscules aux muscles inter-costaux et à ceux
du devant de la poitrine et de l ’abdomen , se glisse
ensuite dans l’intervalle compris entre deux côtes
pour se porter vers le sternum.
L a première paire des nerfs dorsaux est trésremarquable
, en ce qu’elle contribue à la formation
du plexus brachial, en s’unissant à la
dernière paire cervicale.
Les deux paires suivantes ont quelques ramuscules
qui percent les parties latérales de la poitrine
, .et qui se portent de dedans en dehors sur
les tégumens du bras du côté interne.
La douzième paire se distribue en partie dans
les muscles du bas-ventre et sous les tégumens ;
en partie dans les muscles quarrés des lombes ,
grand dorsal, petit dentelé inférieur, et sous la
peau des fesses.
Les nerfs lombaires varient pour le nombre à
peu près comme les vertèbres. Ils sont ordinairement
au nombre de cinq, quelquefois de quatre,
rarement de six. Ils sont d’autant plus gros qu’ils
proviennent d’une vertèbre plus inférieure, de
sorte que le cinquième est ordinairement le plus
volumineux.
A leur sortie des trous inter-'vertébraux, ils se
partagent en deux branches, l ’une antérieure et
l’autre postérieure. L a première branche envoie
un nombre de filets indéterminés, qui s’unissent
à chacun des ganglions lombaires du nerf grand
sympathique, et avec chacune des paires précédente
et suivante ; elle en donne aussi quelques-
uns aux muscles du bas-ventre, quarré des lombes,
iliaque et à la peau. Ordinairement ces dernières
ramifications sont flexueuses, afin de pouvoir suivre
les parties dans leur extension.