dans beaucoup de poissons , les trous optiques sont
fort écartés et percés aux côtés du crâne. Il n’y
a point dans ces animaux de fente sphéno-orbitaire,
et les petits nerfs qui vont aux yeux passent chacun
par un trou particulier.
Il n y a généralement qu’un seul trou de chaque
coté pour les trois branches de la cinquième paire,
lequel remplace par conséquent le trou rond, le
trou ovale et en partie la fente sphéno-orbitaire.
Ce ti ou est cependant subdivisé en trois dans la
carpe.
L e trou auditif interne n’existe que dans les
reptiles et les poissons chondroptérygiens ; les autres
poissons ayant la cavité de l’oreille réunie avec celle
du crâne, n’ont point ce trou.
Il y a dans les poissons un fort grand trou pour
la huitième paire qui- est trés-considéi'able , et un
petit au coté du grand trou occipital pour la neuvième.
11 faut remarquer que les vaisseaux veineux
ne passent pas par es trou comme dans les mammifères
et les oiseaux.
A R T I C L E V.
Des os qui composent la fa c e .
A. Dans l ’homme.
N ou s avons déjà vu que la face est toute cette
partie ne la tete située sous la partie antérieure
du crâne : sa forme est principalement déterminée
nar les os de la mâchoire supérieure ou maxillaires
(sus-maxillaires), et c’est par eux que nous allons
en commencer la deseription.
Lorsque les os maxillaires sont réunis , leur
base commune représente une parabole ; elle est
voûtée en dessous pour former le palais, et son
pourtour est occupé par les alvéoles des dents.
Une suture qui va d’avant en arrière divise cette
base en deux demi-paraboles. Le corps des os
s’élève d’abord sur cette base, en gardant la même
courbure ; mais il ne tarde pas à s’élargir sur les côtés
et à s’applatir par devant. Sa partie supérieure,
dont une portion sert de plancher à l ’orbite, est
plane , presque triangulaire et inclinée en devant
et en dehors. Les bords internes des faces supérieures
des deux os ne se touchent pas comme
ceux de leur base ; ils sont au contraire très-
écartés l ’un de l ’autre par la fosse nasale qui perce
la face horizontalement d’avant en arrière entre
les deux os maxillaires , et à laquelle la voûte du
palais sert de plancher. L ’angle externe de la face
supérieure de chaque os maxillaire est encore plus
incliné en dehors que le reste : ce qui donne à
l ’élargissement latéral de ces os une forme pointue.
C’est sur cette proéminence externe , appelée apophyse
malaire, qu’est articulé l’os de la pommette
(os ju g a l ) , l’un de ceux par lesquels la face se
joint au crâne.
De l ’angle interne et antérieur de cette même face