i8a IX e. I æçon. D u cerv. des an. vertèbres.
]’os tem poral, rampe quelque temps dans l ’épaisseur
de la dure - mère , où elle baigne dans le sang
veineux contenu dans le sinus caverneux ; elle
pénètre enfin dans le crâne derrière les apophyses
clinoïdes antérieures : on la nomme alors artère
cérébrale. Elle donne là plusieurs ramuscules qui
se distribuent aux parties voisines, et toujours en
arrière un gros rameau qui va s’unir au tronc
des artères vertébrales , et qu’on nomme artere
communiquante.
Deux petits rameaux qui vont se rendre au
plexus choroïde naissent ordinairement de 1 artere
cérébrale lorsqu’elle a fourni la communicante. Le
tronc se bifurque ensuite. L ’une des branches se
porte en devant au dessus du corps calleux, ce
qui la fait appeler artère calleuse ; elle fournit,
ainsi que toutes les autres branches, beaucoup de
ramuscules aux parties voisines. L ’autre branche
est un peu plus grosse que l’antérieure ; elle se
porte en dehors à la surface des hémisphères
dans l’épaisseur de la pie-mere et dans la scissure
de Sylvius, où elle se divise et se subdivise a
l ’infini pour pénétrer par des artérioles extrêmement
délicates dans la substance meme du cerveau.
Les artères vertébrales, après de nombreuses
inflexions dans le canal forme par les trous dont
sont percées lea apophyses transverses des cinq
vertèbres intermédiaires du col, arrivent dans le
crâne par le grand trou occipital \ elles se portent
Art. X I. Vaisseaux du cerveau. i 83
en devant dans la fosse basilaire de l’os occipital ;
elles s’unissent là pour ne former qu’un tronc com-
commun, nommé artère basilaire ; mais elles
donnent auparavant deux branches de chaque côté
au pont de varole : celles-ci se ramifient à la face
inférieure du cervelet. L ’une des ramifications
porte le nom de spinale postérieure, parce qu’elle
pénètre dans le quatrième ventricule, et qu’elle
suit en arrière la moelle épinière jusqu’à la hauteur
des vertèbres lombaires. Des mêmes artères
vertébrales proviennent les spinales antérieures,
qui se réunissent vers les nerfs grands hypoglosses
en un tronc unique, lequel descend dans le canal
vertébral au devant de la moelle épinière jusqu au
sacrum, en donnant beaucoup de petites branches
qui s’anastomosent avec d’autres artères.
Le tronc basilaire se bifurque de nouveau pouè
produire les artères supérieures du cervelet situées
entre le cerveau et le cervelet, et de plus
les artères communiquantes qui , comme nous
l’avons vu., s’unissent aux carotides.
Les veines du cerveau ne forment point de gros
troncs ; elles débouchent dans des conduits d’une
structure particulière , nommés sinus. Ils sont formés
par des duplicatures de la dure-mère, collés
aux os par une cellulosité épaisse et munis dans
leur intérieur de tissu cellulaire et de brides ligamenteuses.
Les veines s’y insèrent d une manière
contraire au cours du sang. Le but de cette
organisation paroît être d’empecher le reflux du
m il ;