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grands et si v ifs , que , malgré -son air de
singularité , il est assez agréable à voir. I
La chaleur du climat dans lequel il v i t ,
le dispensant de tout vêtement , il est, pendant
toute Tannée, entièrement n u , à l'exception
d’un tres-petit ja ck a l, * attache sur
ses reins par deux courroies, dont l'extrémité
lui tombe sur les jarrets. Endurci par
cette habitude constante de nudité , il devient
tellement insensible aux variations
de l’atmosphère, que quand, des sablés
brûlans de la plaine, il se transporte au
milieu des neiges et des frimats de ses
montagnes, il ne semble point s’apperce-
yoir du froid.
Sa hutte ne ressemble point à celle du
Hottentot. Elle est coupée verticalement
par le milieu y de sorte qu’une hutte hot-
tentote en feroit deux d’Houzouânas. Dans
les émigrations, on laisse le kraal subsister,
afin que si quelque autre horde de la nation
venoit à passer par-là, elle pût s’en servir.
En route , les émigrans n’o n t, pour reposer
, qu’une natte suspendue et inclinée sur
deux bâtons. Souvent même ils dorment sur
la dure. Il leur suffit alors d’une saillie de