
alors pour n'être ensemble qn’un seul et
même boutoir. La tête dë ce sanglier pré*
,ente un objet vraiment hideux à voir ; au
premier çoup-d’oeil on lui trouve des rapports
et des ressemblances frappantes avec
celle de l'hippopotame , qui n’est guere
moins hideuse. Les méthodistes , habitués
à ne voir da nature que d’après les règles
qu’ils ont établies , se garderont bien de
reconnoître un sanglier dans cet animal,;
car, outre sonlarge groin, il lui manque encore
des dents incisives aux deux mâchoires.
Malgré son museau évasé , il furte la
terre pour en tirer les racines , dont il fait
6a nourriture. Il est très-leste, quoique fort
épais et très-gros ; il coure si bien et si v ite ,
que les Hottëntots le nomment le coureur.
Je reviendrai un jour sur cët intéressant
quadrupède. Je place i c i , en attendant, le
portrait d’un jeune de cette espèce , que
j’ai'dans mon cabinet (î).
( i ) B n f f o n . a d o n n é , d ’ a p r è s l e p r o f e s s e u r A l l a -
è d e s , t o m e V , p l a n c h e l ’ï , é d i t i o n u n e f i g
u r e d e c e s a n g l i e r d u G a p ; m a i s d a n s e e p o r i r a i t
m a n d , d a n s s o n S u p p l é m e n t a 1 H i s t o i r e d e s q u a d r u p