
que j ai rapporté, et que tout le monde a
pu voir dans mon cabinet.
Ses plumes, dont le ton général est d’un
brun c la ir , ont sur la poitrine, le ventre
et les côtés, un caractère particulier : inégalement
longues entre elles et pointues ,
elles sont contournées en lames de sabre et
s hérissent en se séparant les unes des autres.
Ces plumes ainsi.désunies laisseroient appêr-
cevoir la peau sur tout le sternum, si elle
n etoit entièrement couverte d’un magnifique
duvet blanc, très-touffu , que l ’on voit
aisément a travers ce plumage hérissé.
Un célèbre naturaliste a écrit ù qu’au-
«■■cun oiseau n a de-cils ni de sourcils j ou
« qu aucun au inoins ne porte du poil au-
« tour dos yeux, comme les quadrupèdes*».
Cette assertion, présentée comme une loi
genéi aie de la nature , est une erreur $
non seulement Celui dont nous parlons en
a , mais nous connoissons encore quantité
d ’espèces qui en ont aussi y tels sont, en général,
tous les calaos, le secrétaire et plu-
sieurs autres oiseaux de proie. Outre ces
cils , le vautour dont il est question, porte
sur la gorge des poils- roides et noirs j toute
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L 'O R ICO U .