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ces forêts de roseaux en éloigne les chasseurs
? et cet obstacle assure' plus ta propagation
des hippopotames que des ordonnances
presque toujours enfreintes et dont
on est certain d’appaiser la rigueur avec
2.5 ou 3o risdaalers. ’ >'è.b
Après.avoir: visité la baie de Sainte-Hellène
, je me fendis , en suivant le rivage de
la mer, dans;celle de Saldanha. Cette baie,
ainsi que celle de Saintè-Hélène, étoienfc
toutes deux remplies- de*•cachalots. J’en
comptai; dans- la seule anse, de Hoètjes-
Bay , t;rente-deux qui t -joupient ensemble;
Il est plus qu’étonnanf que les gouverneurs
du Cap n’aient jamais' pensé à cette braln-
cbe de commerbe , >qui certainement seroit
très-lucrative ; taais il faudroit en concéder
l ’exploitation aux Colons ,en réservant seulement
pour la Compagnie quelques droits
sur cette pêclie. Il faut espérer que Je gouvernement
h oUandois sentira un jour là nécessité
de s’occuper sérieusement de cette
intéressante, colonie j il ne s’agit simple- ,,
ment que d é n e pas mettre d’entraves aux
spéculations des liabitans et de ne pas enchaîner
leur industrie, et bientôt cette partie
de
refl
* w A H i Q t H . 4 9 ^
oie 1 Afrique deviendra la -plus ilorissantô
du monde entier.
*q -aift Saldanha, je marchai vers
l'habitation de mon vénérable ami Slâber.
Son aimable «et bonne famille, prévenue
de mon retour par les gens de mes char-
f iots, et instruite de mon arrivée par un
de mes chasseurs envoyés en avant, vint
à ma rencontre. Jé fias- -surpris de ne pas
voir mon. bon ami Slafbef au milieu de ses
enfans.• Ils m’apprîrent que depuis mon dép
a r tâ t ta q h é d’une dissenterie cruelle, il
ne tenoit presque plus à la vie. Souvent,
pendant mon absence, il s’étoit inquiété
de moi et avoit demandé de mes nouvelles.
Il eut désiré , avant dè mourir, m’èkn-
braslèr une fois èïicôfë j et quand il avoit
vu. Sfvànèpoel et Klaas arriver sans moi ;
son coeur s’étoit allarméf-Mais on fa v o it
rassuré sur mon retard, et il m’attendoit
avec impatience.
Cependant on m’ânnoriça que dans son
état de dépérissement et de marasme il
se trouvoit tellemènt changé que j ’aurois
pémë à(le recobnoîtreq et comme on 'cfâi-
gnoit que son état ne fit sur moi une' ifn-
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