
e n A f r i q u e .
nouvelles espèces d’euphorbe, dont je donne
ici les figures : le premier, que je nom-,
me euphorbe à côte de melon, ne s’élève
tout au plus que de trois à quatre pouces
de terre, à laquelle il tient par un amas
de racines fibreuses qui toutes sortent du
milieu de plusieurs tubercules disposées
en manière de couronne j la tige forme un
globe déprimé , excavé au sommet et à
côte absolument comme notre pomme dite
calville blanche j ces côtes sont relevées ,
épaisses, convexes, d’une couleur veiv
dâtre , et marquées de bandes brunes transversales.
De la partie supérieure des côtes
sortent plusieurs petits bouquets de fleurs
pédonculées.
J’ai donné le nom d’euphorbe à chenilles
aU second, parce qu’en effet en le
voyant je crus appercevûir plusieurs belles
chenilles épineuses. V o ic i, en deux mots,
sa description : d’une racine tubéreuse très-
grosse et jettant çà et là. quelques fibres
chevelus, sortent plusieurs tiges de la lonr-
.gueur à peu près d’un doigt, couchées à
terre,, tortueusës , charnues , dénuées de
feuilles, et garnies de plusieurs rangs de
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