
YOuahas, et contrariés par les sécheresses ,
ils etôient éloignés ,'j pf)tir ré venir dans
iejjcanton ou je vehois dé lés trouver. r
De toutes lès màtionsv africaines, celle-ci
est -lé.- seule chez -laquelle j’aie trouvé quel-
-'q'Oè ideé confuse d’un dieu. J’ignorë si c’est
à ses -seides réflexions »où à ses communications
avec d’autres peuplés, qu’elle doit
-cette ■ connois&ahéé sublime , qui seule la
rÆpprocheroit des' hâtions policées ; niais
elle-croit •( aujarit que j ’ai pu ih’en assurer
par mes rgenS), qu’au-dessus des astres il
■existe >un etrè putssàht, lèquel a fait et gouverne
toutes choses.
" Au f-'éste je dois à la : vérité d’ajouter
ici que ce- n’ést-là pour elle qu’une idée
vag\rëq stérile et sans-suite;’ quelle ne
soupçonne ni d’existence de l ’üme f ni par
conséquent 1 es pciries et les récompenses
d une autre vie p enfin que i n’aÿant ni
culte , ni sacrifices , ni cérémonies religieuses
, ni prêtres , elle n’a point ce que
nous appelions religion.
~ Je sais que Kolhe avance sur les A fr icains
une opinion différente ; mais j’ai déjà
-dit ce que je pensois de cet auteur. Cepcndant
j ’avouerai qne tout dans Kolhe n’est
pas mensonge, e t que souvent mêiïie ses
mensonges sont fondés sur uhe vérité‘qu’il a
défigurée scierhriiènt, ou sottement adoptée.
- Ainsi , par exemple , il àura vu une
femme à q u i, dans une maladie , on âvoit
Coupé , d’après de prétendues idées dé gué-1
risôn', une articulation des doigts dé la
main gauche ; et selon lu i , e’est-là ürie
pratique religieuse , usitée pour toutes les
veuves qui se remarient. '
On lui aura dit vaguement, qu’il y a des
péuplades chez lesquelles la circoncîsidri est
d’usage, e td ’autres qui extirpent aux mâles
un testicule ; et le Voilà qui circoncit toutes
les différentes ‘rades hottentoteS, et qui décrit
, comme témoin oculaire, et dans lê'jfdus
grand détail, la semi-castration, quoiqdé
jamais il ne soit sorti du Cap.
* Il est naturel qu’un père'disposé de ses
èhfahs, et que lui-même il faSse la cérémonie
de 1 eur mariage, si l’usa gémdihèf cette
cérémonie. Eh bien ! chez Kolhe , cette
simple pratique devient religion , sacrifice
, danse superstitieuse, sorcellerie, e tc .,-
etc. ; c’est un grand-prêtre / qui , chargé de
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