
A mon départ , je voulus m'acquitter ,em-
verQui ï mais , non coûtent de refuser tous
lès témoignages de ma reçonnoissançe, il
donna enpore à .rt^es gens, pour les provisions
de leur routp , un. pain,y,, avecpun
quartier de mouton.„Quant à moi, comme
il m’aVoît vu ne manger que du beurre; » d
en ayoit fait bat tre. dtt frais, et me prfa
d’enacçppter un . pot., r
, . f Je regagnai les montagnes, parce que,de
leurs SQrrimetjS pouvant découvrir cette Jtir
yière «des Elépbans pp, dey oit être 'arrivée
ma caravane , il m’etqit plus aisé de me.diriger
fdans. ma rente? ous|eûmes encore
trois jours dp. marche L sans autre iiitérêt
q^’un.e.nuit passée, près d’une belle sourr
ce , „chargée de ces arbustes dont les fruits
sont ,npminés dans lé pays (poison
des loups ).., ¡r.„ ,
Ce.nom leur yient d e la propriété qu’iJs
o n t , étant to r r é f ié s . dp faire mourir nles
animaux carnassiers, qui eu mangent,« <Qn
les grille., comme .Je café. Ou lps pulvérise
jd,e même , et l ’on en saupoudre des yian-
.des , qu’on expose, pendant la n u it , à la
voracité de ces animaux. C’est sur- tout
pour l’iiienne et le jaokal qu’est destine
cet appât. Dès qu’ils en ont mangé , ifs
enflent prodigieusement, et.meurent plus
ou moins ■promptement :, selon la .quantité
qu’ils en ont pris.'Enfin y nous apperpûines
dp grands .arbres§qu i, par leurs, sinuosités,
paroissoient border .une rivière,. J^e doutant
pas que çe ne fut la .nivière des Elephans,
nous desGeudîfnosles montagnes pour nous
rendre sur,ses rives. D’après mpn estime ,
je, ne croyois pas;, ù beaucoup; prés » etre
remonté si haut.efe rejoindre cette rivière
tant au-dessus de l’habitation.de Van Zey l,
on j’avois dpnné rendez-vous à' ma caraya-
nppmais étaptiCertain qne nous devions l’a?*
voir dépassée, n-OT^, descendîmes le fleuve
€t«en deux .çampemtons^inoUSfIl*0U^ trpuvâ-
mesrà lh maison de Z e y l, où:t#ut mon
monde et mes voitures m’attendoient depuis
trpis jours. ;. : b ;
' Ma carayanp étpipfort diminuée. Les tro-
queurs pottentots y qprès avoir passé la r ivière
, s’étoient ; reqdus. dans leurs hordes
ïiçspectiyes et n’a voient laissé au camp
que deux des leurs , chargés de: m’attendre
, pour recevoir de moi, soit en argent,