T JiJJJM JJJJl.
dolent le retour de leurs camarades pour
quitter leur établissement, et se rendre ,
tous ensemble, par le sud-ouest, vers Fem-
boucliure de l ’Orange. Des hommes qui f
par leur genre de v ie , craignent saris cesse
d’être attaqués , ou qui sont continuellement
réduits à des excursions lointaines,
ne peuvent guère habiter long-tems un
même lieu. Ce n’étoit que passagèrement
que ceux-ci étoient venus camper sur le
ruisseau ; et c’étoit pour moi un hasard
heureux de les avoir rencdntrés-là.
L ’Houzouâna est d’une très-petite taille,
et parmi eux c’est être fort gfand que d’a-
voir cinq pieds $ mais ces petits corps, parfaitement
proportionnés, réunissent, à une
force et à une agilité«,surprenantes, certain
air d’assurance , d’audace et de fierté, qui
en impose et qui me plaisoit infiniment.
De toutes les races de Sauvages que j’ai
.¡connues, nulle ne m’a paru douée d’une
ame aussi active et d’une constitution aussi
infatigable.
Leur tête, quoiqu’elle ait les caractères
principaux de la tête du Hottentot, est cependant
plus arrondie par le menton que la